Interview du capitaine de l’équipe réserve du Red Star, Harry Vitalien. L’un des joueurs cadres de la formation entraînée par David Giguet revient avec nous sur la défaite de la semaine passée face aux Ulis (0-2) et le prochain match, ce week-end à Créteil.

Harry, depuis combien de temps es-tu au Red Star ?

Je suis arrivé en -15 ans au Red Star, après avoir fait mes classes chez le voisin, Aubervilliers. Depuis, je suis resté car je n’ai aucune raison d’aller voir ailleurs. Je me sens bien ici. J’ai simplement fait un court passage en Angleterre il y a deux ans. Puis je suis revenu. J’ai toujours joué en équipe réserve, excepté une apparition à l’époque où l’équipe première évoluait en CFA2.

Comment analyses-tu la dernière défaite face aux Ulis (0-2) ?

Ce match est certes décevant mais il doit nous permettre de progresser. Certains joueurs sont issus des catégories jeunes, et ont encore sans doute peur de mal faire. Il faut qu’on les aide et qu’on leur montre l’exemple. On avait réalisé de belles choses en match de préparation. On sait qu’on peut faire beaucoup mieux.  Il faut respecter les consignes et prendre un nouveau départ.

Quelles sont les ambitions de l’équipe DSR cette saison ?

La première étape est de se maintenir. Il faudra prendre un maximum de points avant la trêve. A ce moment-là, on redéfinira les objectifs s’il y a lieu de les redéfinir. Objectivement, je pense qu’on peut viser la montée, car on a vraiment une belle équipe. Ce n’est pas encore évident, car tout le monde n’est pas prêt. Une fois que tout le monde sera prêt, on va faire quelque chose de bien. Mais il faut attendre de voir la situation à la trêve pour se prononcer.

A quel genre de match t’attends-tu contre Créteil ?

Je ne connais pas trop leur troisième équipe, mais je m’attends un peu au même style de rencontre que contre Les Ulis. Dans tous les cas, je pense que ce sera serré, comme la majorité des matchs en DSR. L’équipe alignée sera sans doute plus expérimentée, plus forte mentalement. Il s’agira de changer de visage. Avec la confrontation face aux Ulis, nous avons une référence de ce qu’il ne faut pas faire. On a utilisé notre joker. Maintenant, priorité au jeu !

Propos recueillis par Etienne MARTIN