Blessé depuis la 4ème journée (1-0, le 28/8), Diango Kamara a retrouvé ses partenaires à l’entraînement et a repris le contact  avec le ballon ce mardi. L’occasion de revenir avec lui sur ses début au Red Star, et sur sa période de blessure.

Diango, tu es arrivé au Red Star cet été, comment s’est passé ton intégration dans l’effectif ?
Elle s’est super bien passée, et elle a été facilitée par le fait que je connais Jérémy (Gazeau). Nous avons grandi ensemble. Le stage d’avant-saison m’a permis de nouer des liens avec le groupe. Il a accéléré mon intégration grâce aux activités que nous avons partagées. Je garde de très bons souvenirs du Canoë-kayak et du Karting. Le groupe a été façonné là-bas !

A la 67e minute du match contre contre Quevilly, tu quittes tes coéquipiers sur blessure. Que s’est-il passé et de quelle manière s’est déroulée cette période de convalescence ?
Je me suis blessé sur une phase de jeu où je taclais pour récupérer le ballon. J’ai ressenti un craquement et l’IRM a révélé une double déchirure (ischios et adducteurs). Lorsque l’on est blessé et éloigné des terrains, on le vit toujours avec difficulté. Parce que l’on s’est préparé, on s’est entraîné pour jouer. Mais j’ai tenu à toujours suivre le groupe et j’ai notamment participé aux déplacements de l’équipe (à Avion, lors de la victoire contre la réserve lensoise 2-0, à Poissy ou encore à Noisy). Quand tu n’es pas acteur, tu vois les choses autrement ! Et j’espère pouvoir vite réintégrer le groupe. J’ai retrouvé mes coéquipiers à l’entraînement il y a deux semaines : je participais à l’échauffement collectif avant de poursuivre sur des ateliers « course ». J’ai repris l’entraînement mardi matin !

L’équipe ne gagne plus depuis trois matches, comment analyses-tu cette période ?
Il y a des points à améliorer. Je ne saurais dire ce qu’il nous a manqué. Nous sommes dans une période de « moins bien ». Nous étions sur une série de 6 matches sans défaite (1 nul et 5 victoires entre la 1ère et la 6ème journée). Je n’ai pas spécialement vu venir cette baisse de régime. Mais c’est le football, on ne sait jamais ce qui peut se passer ! Maintenant  il faut avoir le mental pour en sortir et je suis sûr que le groupe l’a.

Bruno Bézier