Hugo Cabouret, le copilote de la CFA !

Portrait de l'entraîneur-adjoint de l'Etoile Rouge

Arrivé cet été pour épauler Alain Mboma sur le groupe CFA, Hugo Cabouret s’est adapté au club audonien à vitesse grand V, pleinement investi dans le projet du club et dans son rôle d’entraîneur-adjoint. Passionné et expérimenté, le numéro deux revient sur ses premiers mois au Red Star.

On l’a vu jaillir plusieurs fois du banc à Avion ou contre l’Entente Sannois Saint-Gratien. Pour replacer et encourager les joueurs. Pour leur transmettre son envie de gagner et son plaisir d’être là : « C’est un vrai bonheur de travailler dans le football, encore plus dans ma région et pour ce club ».

Fort d’expériences variées, Hugo s’applique aujourd’hui aux côtés d’Alain Mboma, à « trouver le  bon équilibre entre être l’agoniste et l’antagoniste de l’entraîneur, c’est-à-dire  pouvoir permettre à l’entraîneur de se reposer sur son adjoint, d’être à son écoute, tout en étant dans l’échange et le débat pendant toute la semaine ». Une fonction où la relation avec le numéro un est permanente : « On prend les informations l’un de l’autre, on écoute, on observe, on discute. A partir du moment où le coach fait son choix, on est derrière et on met tout en place pour que cela réussisse ».

Une complémentarité qui s’exprime à tous les niveaux. Sur le terrain, l’un a été défenseur, l’autre gardien de but. Jamais bien loin l’un de l’autre donc. Le banc de touche les a réuni : « De part le fait qu’il ait été défenseur, Alain à une grosse vision défensive. Il est très concentré sur le travail défensif et moi, ca me permet, même si je n’ai jamais joué en tant qu’attaquant, de réfléchir un peu plus souvent à nos solutions offensives ».

Son rôle d’entraîneur-adjoint l’amène aussi à être proche des joueurs. Un lien affectif naturel chez le technicien originaire du Val de Marne : « Je pense que, quelque soit le job, on ne peut pas réussir sans un minimum d’affectivité pour les gens avec lesquels on travaille » indique Hugo. Sans perdre de vue l’objectif majeur : « Il faut ensuite savoir mettre les limites. Il n’y a qu’une seule chose qui m’intéresse, c’est la gagne, et les moyens qu’on met en œuvre toute la semaine pour pouvoir y arriver ». Une ligne de conduite qui s’illustre bien avant le coup d’envoi : « A 72 heures du match, j’ai du mal à rigoler, à chambrer parce qu’il faut être attentif aux moindres détails pour atteindre notre objectif ».

Sa relation avec Alain Mboma, c’est encore lui qui en parle le mieux : « Cela faisait un petit moment que nous voulions travailler ensemble. Malgré notre peu de différence d’âge (3 ans), il a beaucoup plus d’expérience que moi en tant qu’entraîneur. J’essaie d’apprendre un maximum. J’ai travaillé avec beaucoup d‘entraîneur et je ne me trompe pas en disant que c’est certainement l’un des meilleurs avec lesquels j’ai travaillé ».  Un bel hommage pour le coach audonien qui fêtera ce dimanche son 50ème match à la tête de l’équipe. Hugo Cabouret sera pour la quinzième fois à ses côtés. L’occasion de célébrer tout cela par une qualification à Douai avec le soutien des supporters audoniens !

Bruno Bézier
Crédit photo : Philippe Le Brech



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