Les plus matinaux sont aussi les plus jeunes ! Les U6, U7, U8, U9 ont rendez-vous à 10h sur le synthétique. Tous portent fièrement les couleurs du Red Star : chaussettes, shorts et maillots vert et blanc. Heureux d’appartenir à l’Etoile Rouge, ils écoutent attentivement les conseils des entraîneurs. Ils sont une soixantaine, répartis par catégorie, à travailler sur les différents ateliers. Ici Ahmed, ou Junior, gardiens de buts des U19, donnent les instructions ; là Maxime ou Aurélien apprennent aux jeunes pousses à faire correctement circuler le ballon au sol. Plus loin, Alain et Antonio organisent un petit exercice de vivacité : saut, slalom, puis frappe. La fin de la séance approche, c’est l’heure pour chacun de s’essayer aux tirs au but. Un rituel apprécié de tous. 

Vient ensuite l’entraînement des U10 puis des U11, les poussins ne s’entraînent qu’une heure le mercredi. Il faut dire que leur semaine est chargée puisqu’en plus du mercredi ils ont "foot" le lundi, mardi et samedi ! Driss, Moussa et Hassan les mettent en situation de matches avec un exercice d’attaque-défense éreintant. Souma Bakayoko et Sébastien Robert supervisent les opérations.

Pendant ce temps là, sur le stade Bauer voisin, David Boulanger mène l’échauffement spécifique pour les gardiens : derrière le but, juste devant l’immeuble mosaïque, ils sont cinq ou six à se succéder sous la pluie et dans la boue… Les ballons leur arrivent de partout pour améliorer leurs réflexes : au sol, en l’air, à droite, à gauche. Les gardiens en herbe plongent, jaillissent, ou sautent selon les situations. Leur éducateur les encourage : "Bien capté, relève-toi !". 

Il est 15h, c’est au tour des U12 et U13 de prendre place à Joliot-Curie. Un demi-terrain pour chaque catégorie. Autour de Nordine, cinq ou six entraîneurs mettent en place la séance. Turbulents en dehors, les jeunes sont comme transfigurés une fois sur le terrain. Rigoureux, ils appliquent les consignes. Plus tard, ce sera le tour des U14, puis des U15. Alors seulement les lumières de Joliot-Curie pourront s’éteindre.

François-Xavier Valentin