Cédric Sabin : « Le choix du coeur »

Première interview de l'attaquant Cédric Sabin !

Formé au Red Star, l’ancien attaquant de Gueugnon, Créteil, Sedan ou encore Vannes, est de retour dans la maison étoilée ! A 31 ans, il retrouve les couleurs verte et blanche avec la volonté de ramener son club de coeur au premier plan. Première interview de l’attaquant audonien !

Cédric, 9 ans après ton départ du club, te voilà de retour !
Oui, j’ai une histoire à terminer ! J’ai quitté le club à l’issue de la saison 2001-2002. J’avais fini meilleur buteur, mais nous avions manqué la montée en National (NDRL : Le Red Star avait fini 6ème). Je reviens cette année et je veux réussir là où nous avions échoué. Le Red Star, c’est chez moi. Ce club là est mythique. Il a connu beaucoup de grands joueurs. On a la chance cette année – après une longue attente – de pouvoir marquer l’histoire de ce club. J’espère qu’on va la saisir.

C’est vrai le Red Star et toi, c’est une longue histoire…
C’est mon club. On a l’habitude d’entendre cela des joueurs…. Mais j’habite à Saint-Ouen, j’ai appris le football au Red Star. Je suis passé par les poussins, les pupilles, les minimes… Je suis rentré en sports-études à l’époque – déjà – des François Gil et Patrice Lecornu. J’ai fait toutes mes classes ici. Alors forcément, revenir ici, aujourd’hui, après ma petite carrière pro, c’est particulier et important pour moi.

Tu t’entraînais depuis plusieurs semaines avec le Red Star et ta signature était attendue !
C’est un choix que je ne voulais pas prendre à la légère. J’ai 31 ans et encore quelques années dans les jambes. J’avais des solutions pour partir à l’étranger notamment. Mais j’avais aussi cette opportunité de participer au projet du Red Star, à cette ambition de retrouver les premiers plans avec « mon » club. C’est un choix du coeur. J’ai beaucoup échangé, avec les coaches, avec le Président, avec certains joueurs aussi dont Vincent Doukantie que je connais depuis longtemps. Ils m’ont expliqué comment ils voyaient les choses avec un projet sur la durée : la montée en National bien sûr, dans laquelle tous les joueurs sont profondément investis, mais aussi une vision à plus long terme. Le Red Star doit revenir au premier plan. Je veux être dans ce bateau et aller jusqu’au bout.

La montée en National, c’est l’objectif numéro 1 cette saison. La pression va monter au fur et à mesure des matches et ton expérience va compter…
On parle beaucoup à l’entraînement, sans se mettre la pression. On sait qu’on doit juste se concentrer sur le terrain : donner du beau jeu, et surtout – parce que c’est ça qui compte – ramener le maximum de points. Pour participer depuis deux mois à la vie du groupe, je sais qu’il y a une très bonne mentalité, avec des jeunes très à l’écoute. Ils ont tous la tête sur les épaules. Je vais essayer d’apporter ma petite expérience, du monde pro et de l’étranger. Le fait de voyager un petit peu, de connaître différentes cultures, cela t’apprend beaucoup : l’ouverture d’esprit, le recul nécessaire face à certains événements. Je veux être à l’écoute des autres et parfois, quand c’est nécessaire, essayer de donner quelques conseils. Parfois, il suffit de quelques mots simples.

Tu comptes d’ailleurs passer tes diplômes d’entraîneur ?
Cela fait partie des possibilités d’après-carrière quand on est dans le foot depuis tout petit. Je vais passer mes diplômes. Même si j’ai encore le temps, c’est vrai que j’ai envie d’entraîner les petits. A cet âge là, il n’y a pas de foot business, juste l’envie de jouer au football. Ils ne pensent qu’au ballon et j’aime çà.

Quel message aimerais-tu donner aux supporters pour cette deuxième partie de saison ?
On veut vraiment avoir du monde dans les tribunes. On veut sentir la chaleur, la ferveur. On va avoir besoin d’eux jusqu’à la fin. Ils ont un gros rôle à jouer. Ils peuvent être les 17e et les 18e joueurs, à chaque match, pour nous aider à monter. On compte sur eux !



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