« Comme des finales »

Interview de Yoann Delaneuville

Touché à la cheville, le capitaine du Red Star est de retour à l’entraînement depuis hier. Il nous livre son sentiment sur les échéances à venir et sur l’état d’esprit du groupe à onze matches du terme de la saison.
 
Yoann, peux-tu nous donner des nouvelles de ta blessure ?
Ca va beaucoup mieux ! J’ai repris l’entraînement collectif hier. Je craignais de toujours ressentir une douleur mais cela n’a pas été le cas et j’en suis ravi. Maintenant je ne dois pas me précipiter et prendre le temps nécessaire avant d’effectuer mon retour sur les terrains. Ma volonté est de participer à la dernière ligne droite du championnat avec l’équipe, sans être arrêté systématiquement. Dès que ma cheville pourra tenir sur la durée, je reviendrai aider le groupe à remplir ses objectifs.

Samedi, le Red Star affronte Poissy, un club que tu connais bien pour y avoir joué en 2004-2005, tu peux nous en dire un peu plus sur cette équipe ?
Disons que c’est une équipe assez imprévisible, capable d’enchaîner un nombre impressionnant de victoires consécutives puis de se relâcher ensuite. Nous sommes prévenus, on sait qu’ils peuvent réaliser un gros match, comme à l’aller. Il faudra être à la hauteur chez nous, à Bauer. Evidemment, d’un point de vue personnel, c’est une déception de ne pas pouvoir participer. Cela aurait été l’occasion de revoir des amis. Il reste encore une ossature de quatre ou cinq joueurs déjà présente à mon époque. J’entretenais aussi de très bons rapports avec le coach Dominique Gomis qui est toujours en place. Je ne garde que des bons souvenirs de mon passage là-bas.

En ton absence et celle de Vincent Doukantie, c’est Bertand Abissonono qui porte le brassard !
Il a toute la confiance du groupe. C’est un des cadres de l’équipe. Je ne suis pas sûr qu’il ait déjà manqué un match donc ce rôle lui convient parfaitement ! Mais que ce soit Bertrand, Vincent (Doukantie) ou même Jérémie (Gazeau), ce sont de très bons capitaines. Le brassard leur va bien.
 
A cette occasion, le Red fêtera ses cent quatorze ans, une victoire serait un beau cadeau pour le club…
Absolument ! Cela serait le plus beau des cadeaux, en tout cas le groupe a conscience qu’il faut aborder ce match comme une finale. Qu’il faudra aborder tous les matches comme des finales !

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit Photo : Philippe Le Brech



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