Trois questions à Mathieu Rangoly

Mathieu Rangoly : "On sait où l'on veut aller !"

Titulaire dans le onze audonien depuis trois matches, le latéral Vert et Blanc ne compte jamais ses efforts sur son côté et donne tout pour l’Etoile Rouge. A six matches du terme du championnat, Mathieu Rangoly nous donne son sentiment sur le match à venir contre Moissy-Cramayel et la fin de saison.

Mathieu,  vous étiez exempts en championnat le week-end dernier, comment préparez-vous le match à venir contre Moissy-Cramayel ?
Nous le préparons avec la plus grande application. Comme contre Sannois, on voudra bien entrer dans le match avec un état d’esprit conquérant en étant immédiatement concentré sur l’objectif : la victoire. Nous avons retrouvé le chemin du succès contre l’Entente, cela nous donne un capital confiance avant d’aborder ce nouveau déplacement. On sait où l’on veut aller ; on veut rééditer une série de résultats positifs comme en début de saison (ndlr : cinq victoires, un nul) pour mettre toutes les chances de notre côté et ne rien regretter en juin.

Quels souvenirs gardes-tu du match aller où tu étais titulaire sur le flanc droit de la défense et de cette équipe de Moissy ?
Tout le monde a gardé un sacré souvenir de ce match avec le but de Bertrand dans les ultimes secondes qui nous avait délivrés. On a aussi en mémoire une équipe de Moissy-Cramayel très accrocheuse, qui avait joué assez bas comme le font beaucoup d’équipes quand elles viennent à Bauer. Je pense que ça sera un peu différent chez elle : dans son stade, elle voudra prendre des points pour assurer un peu plus le maintien. Ils seront obligés de se découvrir un peu.

D’un point de vue personnel, on t’a vu jouer latéral gauche contre Noisy, comment te sens-tu à ce poste qui n’est pas le tien ?
Disons que lorsque j’étais jeune, j’ai eu l’habitude de jouer arrière gauche ; et c’est aussi le poste que j’ai occupé quand je suis arrivé au Red Star l’année dernière. Donc j’ai quelques repères. Même si je ne suis pas gaucher, je m’adapte. Mais c’est vrai que c’est plus facile à droite où je retrouve Cédric (Nkoum) devant moi et avec qui j’ai des automatismes depuis toujours : on se connaît depuis tout petit donc je sais quand est-ce qu’il va me demander le ballon ou solliciter un une-deux. On se comprend.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit Photo Philippe Le Brech



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