Le Red Star a appris lundi qu’il jouerait en National l’an prochain mais c’est face à des équipes de Ligue 2 qu’il continue à se préparer pour la saison à venir. Après avoir battu Troyes il y a dix jours (1-0), les Audoniens  ont concédé une courte défaite face à La Berrichonne de Châteauroux (0-1). Au Stade du Brouhot de Vierzon, le Red Star n’a pas démérité s’inclinant à une seule reprise sur un pénalty encaissé dans les dix dernières minutes.  Compte-rendu.

Fiche technique
Match amical. Stade du Brouhot (Vierzon). 350 spectateurs environ.
Red Star 1MT : Meité – Abadie (Dufour, 31e), Abissonono, Berthomier, Kébé – Fardin (Guyon, 31e), Dieye, Beziouen, Gohiri (Cé Ougna, 39e) – Malfleury, Marlet
Red Star 2MT : Meité (Allain, 78e) – Kamara (Maronne, 75e), Miantoudila, Kaimba, Sylla – Dufour, Zelmati (Beziouen, 78e), Guyon (Malfleury, 85e), Doukantie, Cé Ougna (Gohiri, 65e) – Doumbia
Châteauroux : Fernandez – Inez (Caen), Reynaud, Fournier, Scaramozino (Dohin, 60e) – Kashi (Saïdi, 65e), Hautcoeur, Orinel  (Sylla, 78e), Baby, Beauvue (Grange, 60e) – Essombé (recrue)(Dupuis, 60e)
But : Hautcoeur (82e s.p) pour Châteauroux

Une première mi-temps animée
Dans un stade flambant neuf, les deux équipes ne laissent aucune place à l’observation. Dès les premières minutes Reynaud profite d’un bon coup franc de Beauvue pour placer une tête puissante superbement claquée par Meité (6e). Les Audoniens répliquent presqu’immédiatement par l’intermédiaire de Steve Marlet ; bien lancé dans la profondeur par le capitaine Abissonono, l’ancien international ajuste Vincent Fernandez de près mais son but est refusé pour une position de hors-jeu peu évidente (9e). Si les Castelroussins dominent dans la possession du cuir, ils n’arrivent que rarement à mettre en danger la solide défense Verte et Blanche. Sous une pluie battante, seul le jeune Beauvue se met  réellement en évidence. Le joueur prêté par l’ESTAC (L2) place d’abord une frappe en force à l’entrée de la surface repoussée des poings par Meité (10e), avant de profiter d’un centre  au cordeau parfait d’Orinel pour pousser le ballon … sur le poteau ! (25e). Les Audoniens ne baissent pas la tête et se procurent même quelques occasions sur un coup franc des trente mètres de Gohiri puis sur un centre de Marlet bien capté par le portier castelroussin (29e). Le dernier quart d’heure est moins intense, Athos Bandini procède à ses premiers changements en faisant entrer Guyon, Cé Ougna et Dufour (joueur de la Berrichonne testé par le staff audonien) et en changeant sa défense centrale avec le passage de Berthomier dans le couloir droit. La pause est finalement sifflée sur un score de parité. 

Des tests et des changements après la pause
A la reprise malgré une équipe quasiment entièrement renouvelée, les Redstarmen continuent à faire bonne figure, Cé Ougna déborde sur son aile droite et trouve Guyon qui ne peut ajuster sa reprise (49e) puis c’est au tour de Doumbia de mettre à contribution Fernandez d’une lourde frappe aux seize mètres (57e). Guyon achève la bonne période audonienne d’un tir lointain du gauche après avoir éliminé son vis-à-vis (79e). Malgré ses bonnes intentions, les joueurs de Saint-Ouen finissent par craquer. A dix minutes du terme, les hommes de Didier Tholot place une dernière banderille : Dupuis pénètre dans la surface et se fait déséquilibrer par Kaimba (à l’essai). L’arbitre désigne le point de pénalty. Une des recrues de l’été Yohann Hautcoeur (arrivé du Mans) transforme la sentence en prenant Allain à contre-pied (0-1, 83e). La Berrichonne, qui en est déjà à son cinquième match de préparation, prend un avantage définitif. L’entraîneur audonien tire néanmoins des enseignements positifs d’une rencontre où les Audoniens ont tenu tête à leurs adversaires : « De nombreuses choses ont bien fonctionné ce soir que ce soient au niveau de la solidité défensive ou du harcèlement du porteur de balle. La fatigue accumulée depuis la reprise a joué sur notre concentration. C’est dans ce domaine qu’on a été défaillant et qu’il faudra s’améliorer dès samedi contre Beauvais ». 

François-Xavier Valentin
Crédit photo Philippe Le Brech