Après dix jours d’entraînement, les Audoniens vont entamer aujourd’hui la deuxième phase de leur préparation, avec leur premier match amical ce soir et le départ en stage dans la foulée. Revue de détails.

Un match amical pour se lancer
La saison 2012-2013 commence véritablement ce soir. La réception de Moulins (CFA) marque le début d’une série de cinq matches amicaux qui mèneront le Red jusqu’au 4 août et la reprise du championnat. Contre les Auvergnats, Vincent Doukantie pourra compter sur un effectif au complet puisqu’aucun blessé n’est à déplorer. Quelques joueurs à l’essai pourraient même être testés lors de la rencontre comme de coutume. Pour ce match ouvert au public (coup d’envoi à 19h, entrée gratuite), le coach attend de ses protégés "application et écoute", à l’image de l’opposition sérieuse livrée hier lors de la séance de l’après-midi. En face, l’AS Moulins sera un adversaire crédible, fort de deux saisons en National ces dernières années (2005-2006 et 2009-2010), les hommes de l’Allier miseront sur leur fraîcheur (ils n’ont repris qu’en début de semaine) et sur leur recrue Pedro Kamata, enfant du club passé notamment par Châteauroux, Auxerre, Sienne et Bari.

En stage jusqu’au 14 juillet
Suite à cette première rencontre, les Audoniens quitteront leur camp de base pour la Haute-Savoie. Direction La Clusaz pour une semaine intensive de travail. Le départ pour le Lac d’Annecy est prévu dimanche. Au cœur des Grandes Alpes, les Vert et Blanc auront de quoi s’occuper avec trois séances de travail quotidiennes ! Dès 7h du matin, footing et réveil musculaire mettront les Redstarmen dans le bain avant deux séances classique dans la journée (une le matin et l’autre en fin d’après-midi). Les joueurs de Saint-Ouen seront bien reçus puisqu’ils bénéficieront des installations de l’ES Lanfonnet à Menthon-Saint Bernard. Le stage se clôturera par une rencontre amicale de gala contre Troyes. L’ESTAC, promue en Ligue 1 cette saison, affrontera l’Etoile Rouge à Migennes (Yonne) le jour de la fête nationale avant que les Audoniens ne rentrent définitivement à Paris.  

François-Xavier Valentin