Christian Dubo : « Je n’oublierai pas ce match »

Trois questions à un des dirigeants du Red Star

Il a été l’invité surprise de la rencontre face à Epinal. Contraint de prendre le drapeau du juge de touche suite à la blessure de ce dernier, Christian Dubo a tenu son rôle avec sérieux et objectivité. Toujours prêt à dépanner au service du Red Star, celui qui est habitué à rester dans l’ombre se dévoile en pleine lumière. Entretien.

Christian, peux-tu nous raconter la soirée un peu particulière que tu as vécu samedi soir durant Red Star – Epinal ?
C’est un match que je n’oublierai pas de sitôt ! (rires). Quand l’arbitre-assistant s’est blessé, nous avons appliqué le règlement point par point. Le speaker de Bauer a d’abord demandé si un arbitre se trouvait en tribune comme l’exige les textes officiels. Devant l’absence de volontaire, il a fallu procéder à un tirage au sort pour déterminer qui prendrait le drapeau. Là encore c’est quelque chose qui est prévu comme nous l’a dit le délégué. Nous avons gagné le toss et je me suis installé le long de la touche après quinze minutes d’arrêt de jeu.

Comment Monsieur Billong, l’arbitre de la rencontre, vous a-t-il rassuré ?
Sur le coup il ne m’a pas demandé grand-chose puisque la mi-temps arrivait dans quatre minutes. A la pause par contre, il m’a conseille de ne pas m’inquiéter, qu’il tacherait de m’aider en se plaçant au niveau du dernier défenseur pour juger le hors-jeu. Il m’a aussi demandé si j’avais arbitré récemment. C’était le cas puisque j’ai été assistant lors du match amical contre l’ESSG et jusqu’à l’an dernier j’étais encore arbitre central (niveau ligue). Mais là, c’était très différent, tout allait beaucoup plus vite !

La soirée a été parfaite puisque tu n’as pas fait d’erreur et en plus le Red Star s’est imposé !
C’est sûr ! En plus ce succès je le sentais venir. J’ai accompagné l’équipe à Bordeaux pour aider le staff et les joueurs au quotidien. Là-bas, je pense que le groupe a trouvé une homogénéité qu’il n’avait pas forcément jusqu’à présent, ça a permis de réduire les distances. J’espère qu’on fera la même seconde partie de saison que l’an dernier ! En tout cas de mon côté, je continuerai à tenir mon rôle de dirigeant avec Alain (ndlr : Giry) et à servir le club.  

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech 



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