Julien, peux-tu nous faire un retour rapide sur ta carrière de footballeur ?
C’est un parcours assez classique dans le football. A quatorze ans je suis entré en centre de formation, à Sochaux. Après six années pleines au centre, j’ai signé mon premier contrat pro avec les Lionceaux, en 2004. J’ai alors été prêté dans la foulée au club de Neuchâtel, en D1 suisse. J’ai alors rejoint le Stade de Reims, un autre historique du football français, en Ligue 2. J’y suis resté cinq saisons, dont la dernière en National où on a su faire remonter le club en Ligue 2. Et là je viens de passer trois ans à Amiens SC. On a obtenu la montée en Ligue 2 dès la première année, mais malheureusement nous n’avons pas réussi à nous maintenir la saison suivante. Aujourd'hui, je veux retourner plus haut !

Justement, pourquoi as-tu choisi le Red Star ?
C’est le projet que les dirigeants m’ont montré qui a été déterminant. Cette envie de s’installer sereinement mais rapidement en Ligue 2. J’étais en fin de contrat et je cherchais un nouveau défi. Ramener le Red Star en Ligue 2, redonner ses couleurs au club, c’est un très beau défi, ça donne forcément envie ! De par le passé du club, la vie qui entoure le club, le projet du club, c’était vraiment le club idéal pour moi. Et puis ensuite, il y a aussi le staff et la direction. Quand on voit les efforts faits à ce niveau-là, c’est très convaincant. Aussi, avant de signer il y a notamment eu la signature de Kévin Lefaix qui restait sur une grosse saison. C’est sûr que ça joue !

Et avec cette belle équipe, quelles sont tes ambitions ?
Mon ambition elle est simple, je veux regoûter à la Ligue 2. J’y ai joué pas mal de matchs et je veux y retourner. D’autant plus que je viens de passer trois saisons en National sur les quatre dernières années, dont la dernière. Mon ambition c’est donc d’atteindre l’objectif 2015 fixé par la direction. Ce sera difficile car nous ne sommes pas dans les favoris, plutôt dans les challengers. Une montée ça se joue souvent en début de saison, donc on pourra savoir vite. Evidemment on veut tout gagner, mais il y aura des hauts et des bas et il faudra gérer. On a deux ans pour construire, mais on ne dira pas non si on peut faire la grosse surprise de la saison. Là on poursuit la préparation et on verra ensuite, naturellement. On a bien bossé et il reste un dernier amical à assurer avant le début de la compétition à la maison contre Strasbourg, le 9 août.

D'après toi, quel rôle doivent jouer nos supporters à la maison pour cette saison ?
Ils doivent faire comme chaque année ! On a besoin de se sentir soutenu. Il faut que l’on sente que le public est derrière nous, qu’il y a une grosse ambiance. Les autres équipes doivent être en difficultés, car c’est toujours dur de se faire siffler ! Je le sais bien, j’ai perdu ici la saison dernière. On espère qu’ils seront avec nous dans les bons et les mauvais moments, et qu’ils voudront vivre cette saison au mieux, la partager avec nous, malgré les passages difficiles. On compte sur eux, et on fera tout pour répondre à leur confiance avec des résultats sur le terrain ! Et ce dès samedi contre l' UNFP avant le début du championnat la semaine suivante.

Propos recueillis par Quentin Paquelier