Jonathan, pour les personnes qui ne te connaissent pas encore, peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
J’étais formé à Grenoble, ma ville d’origine où j’ai fait toutes mes classes. Je suis passé professionnel au cours de leur deuxième année en Ligue 1. L’année d’après, en Ligue 2, j’ai fait une année pleine. Après le dépôt de bilan de Grenoble, je me suis retrouvé libre et j’ai signé 4 ans à Montpellier. C’était une super expérience puisque lors de ma première année, nous sommes champions de France. L’année suivante, j’ai la chance de pouvoir faire deux matches de Ligue des Champions. J’ai encore le souvenir de ma passe décisive contre Schalke. Tout footballeur veut vivre ces moments là, c’était magnifique. Au cours de la deuxième partie de saison, je suis prêté à Arles-Avignon pour avoir plus de temps de jeu. Tout se passe bien mais lors de mon retour à Montpellier, je n’entrais pas dans les plans du coach donc je suis parti à Istres. J’avais eu de bons échos et les ambitions étaient présentes. Le projet m’intéressait mais la mayonnaise n’a pas pris. Après six mois, j’arrive donc au Red Star.

Quelles ont été tes motivations justement pour revenir au Red Star ?
Le Red Star me surveillait depuis un moment. À l’époque, j’avais préféré rester à Montpellier. Le match contre le Red Star cette saison (à Istres, victoire des Audoniens 0-5, ndlr) m’a fait prendre conscience que ce club était le bon endroit pour s’épanouir. C’est l’une des seules équipes qui m’a surpris. Ils ont plaisir à jouer et ont un style de jeu différent des autres équipes.

Quel regard portes-tu sur ce championnat ?
Cette année, je découvre le National. C’est assez différent de la Ligue 1 ou la Ligue 2. C’est plus physique. Il y a moins de temps de pause, plus d’engagement. Il faut vraiment avoir une autre attitude. Mais je me suis bien adapté (3 buts en 18 matches avec Istres, ndlr).

Tu as déjà participé à deux séances d’entraînements. Comment se passe ton intégration ?
Très bien. Je connaissais un peu David Bellion qui m’a présenté au reste de l’équipe. Une intégration est toujours bonne lorsque les résultats sont là. Je m’adapte au collectif et on sent que le groupe vit bien.

Dans quel rôle te sens-tu le plus à l’aise ?
Ailier droit car j’ai été formé à ce poste. Mais je suis capable d’évoluer sur tout le front de l’attaque. À Istres, je jouais un peu partout. J’ai un jeu de percussion et de profondeur. Mon atout est la vitesse.

La réaction de Steve Marlet:
"On était sur lui depuis quelques temps. C’est un joueur de qualité qui a connu le monde professionnel. Il a le profil que l’on recherchait. Il avait été bon contre nous au mois de décembre, ça nous a conforté dans l’idée qu’il pourrait nous faire du bien."

Propos recueillis par Maxime Eyrignoux