Entretien avec Anatole Ngamukol

L'attaquant Vert et Blanc se confie à redstar.fr

À la fin de l'entraînement et après le pot de Younes Kaabouni, Anatole Ngamukol s'est livré pour redstar.fr sur son début de saison, sa philosophie et les deux dernières échéances de 2015. Double buteur contre Metz, le numéro 14 du Red nous parle de sa conception du football. Sans pause, ce n'est pas dans ses gènes. Entretien.

Anatole, la semaine dernière vous avez enchaîné trois matches en sept jours. Ce week-end de repos est arrivé au bon moment finalement…

En quelques sortes, même si on aurait souhaité jouer la Coupe. Avant ce week-end libre, nous avions enchaîné trois semaines sans coupure, avec des entraînements tous les jours. Ce petit break fait du bien à l’organisme. Nous avons repris ce lundi pour repartir de nouveau vers l’avant.

Cette saison, tu as choisi de revenir au Red, le club de tes débuts, six ans après avoir découvert la Ligue 2 avec Reims. Comment se passe ton retour en France ? Quelle différence y a t-il entre le Anatole d’avant et celui d’aujourd’hui ?

Je suis satisfait mais pas encore entièrement. Il reste beaucoup de travail à accomplir. Concernant le niveau de la Ligue 2, je ne serai dire s’il a changé. À l’époque, j’étais un jeune joueur. Aujourd’hui, j’ai mûri dans mon jeu notamment avec les matches européens que j’ai disputés en Suisse. On va dire que je suis plus armé pour m’exprimer sur le terrain qu’avant, que ce soit au niveau de la vitesse ou de l’intelligence de jeu.

Souvent, en fin de match, on te voit partir au pressing alors que tu viens de faire 90 minutes à cent à l’heure… Ou vas tu chercher toute cette débauche d’énergie ?

J’ai travaillé pour en arriver là, pour obtenir un bon cardio et pour avoir un gros volume de jeu. J’ai toujours eu à l’esprit qu’il fallait garder de la lucidité en fin de match car c’est là où les opportunités se présentes à moi. Mais avant chaque match, mon objectif est d’aider l’équipe, de les soutenir dans leurs tâches car pour moi, le premier défenseur est l’attaquant. Cela peut paraître presque scolaire mais c’est ma philosophie.

Comment tu te sens dans ce collectif en évoluant au poste d’attaquant de pointe ?

C’est la troisième saison que j’évolue à ce poste. J’ai une polyvalence qui me permet de pouvoir circuler sur toutes les zones offensives. Lors de mon arrivée au Red, j’ai dû m’adapter, mais à force de se côtoyer, on connaît les qualités de chacun et on joue avec ça. C’est beaucoup de travail de pouvoir répéter les mêmes gestes. Pour l’instant, cela nous réussit mais nous devons continuer à renforcer ces automatismes.

Tu t’es montré décisif contre Metz avec un doublé et une passe décisive. Comment as tu vécu cette soirée ?

J’ai certaines fois manqué de réussite mais il y a de très bons gardiens en Ligue 2. Dans certains matches, quand tout te réussit, tu peux tout tenter. Contre Metz, nous étions concentrés et rigoureux ; pour moi ce sont les clés essentielles pour gagner. À nous d’en prendre conscience avant chaque match.

La double confrontation à l’extérieur contre Bourg et Dijon s’annonce une fois de plus combative et physique ?

Les deux matches s’annoncent très compliqués. Ce sont deux bonnes équipes qui jouent le haut de tableau. Le coach nous le répète souvent, il faut prendre les matches les uns après les autres. Mais l’objectif est de bien ponctuer 2015, travailler sans relâche avant la trêve. Ne partons pas en vacances avec des regrets ! 

Propos recueillis par Maxime Eyrignoux
Crédit Photo : Panoramic



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