« Comme à la maison »

Entretien avec Fousseni Diawara, en formation au Red Star

Formé au Red Star dans les années 90, Fousseni Diawara est revenu en septembre pour cette fois se former au métier d’entraîneur. Aux côtés des U19, l’ancien joueur de l’Étoile Rouge, de Saint-Étienne ou de Tours se confie sur son rôle au sein du club. Avec sincérité, l'ancien défenseur se dit se sentir "comme à la maison". Entretien.

Fousseni, comment s'est passé ton retour au club en septembre dernier ?

J’ai fini ma carrière en juin dernier et j’avais besoin de continuer sur les terrains. Je suis en train de passer mon BEF et il fallait que j’intègre un club pour effectuer ma formation. Le Red Star est la première équipe qui m’est venu à l’esprit. Je suis parisien, formé au Red Star, c’est donc naturellement que j’ai sollicité le club. Sébastien Robert m’a alors permis d’entrer au club et d’intégrer le staff des U19. J’ai commencé ma formation au mois de septembre et je suis présent à l’entraînement deux fois par semaine.

Comment se passe ce retour aux sources ?

J’apprends à connaître tout le monde. Autant chez les jeunes que chez les féminines. J’ai de très bons rapports avec Raymond Tchaye et Carlos Machado, sur la catégorie U19. Dans le cadre de ma formation, mon tuteur est Sébastien Robert et je me sers de son expérience pour grandir. C’est vraiment en toute humilité que je suis revenu au Red Star. J’ai d’excellents souvenirs ici. Le club m’a tout appris et m’ouvre une nouvelle fois ses portes.

En quoi consiste ton rôle avec les U19 ?

J’apprends à diriger une équipe, à mettre en place les entraînements. Je mets en application ce que j’apprends lors de mes stages à la Ligue. Il y a vingt ans, c’était moi à la place des jeunes. Je veux leur transmettre tout ce que j’ai appris lors de ma formation. Le Red Star m’a permis de devenir un homme et le rôle d’éducateur est aussi important pour cela. Les jeunes que l’on entraîne ne vont pas tous parvenir à devenir professionnel, nous devons donc les tirer vers le haut et leur apporter énormément.

Comment tu vis cette période au sein du club ?

C’est vraiment particulier. Le club fait partie d’une grande partie de ma vie. Le contact auprès des jeunes est super. J’ai d’ailleurs pu diriger mon premier match le week-end dernier avec les U19. C’était la première fois que j’avais une équipe en main et nous avons gagné à Torcy (3-1). Une sensation très forte.

À côté de ta formation au Red, tu as également un rôle au sein de la sélection malienne. Peux tu nous en dire plus ?

Effectivement. Je suis également manager général de l’équipe nationale du Mali. Je travaille avec le sélectionneur Alain Giresse sur des tâches bien précises. Je supervise beaucoup de matches et fait le lien entre la fédération et les joueurs. J’ai un œil sur tout, tant sur le plan administratif que sportif.  

Propos recueillis par Maxime Eyrignoux



Voir les autres articles