Leurs plus belles histoires de coupe

Joueurs et membres du staff racontent

La Coupe de France, que le Red Star a marqué de son empreinte (1921, 1922, 1923, 1928, 1942), est une compétition magique. Avant leur entrée en lice contre Pavilly (dimanche à 15h), joueurs et membres du staff racontent ce qui l’a rend unique.

Arnaud Balijon : "Nous avons dû déblayer le terrain"

Je n’ai jamais eu de réussite en Coupe de France donc pas d’exploit à raconter, mais de petites anecdotes. Une année, avec Reims, on jouait contre le FC Nantes. C’était en hiver, il faisait extrêmement froid et dans la semaine, avec les joueurs, nous avons dû déblayer le terrain enneigé. Le terrain ne ressemblait à rien et le jour du match, il était gelé. C’est aussi ça la magie de la Coupe de France… On ne joue jamais sur ce genre de pelouse d’habitude. Au final, nous avions perdu 1-0. Ce match n’est pas resté dans les annales du foot.

Manuel Pirès (entraîneur adjoint) : "Toute la ville était derrière nous"

À l’époque, en 2001, j’étais directeur du centre de formation d’Amiens. L’équipe venait de monter en Ligue 2 et cette année-là, on a fait un super parcours en Coupe de France. Dans toute la ville, on en parlait. En demi-finale, on a affronté Troyes et j’ai en tête un souvenir qui m’a particulièrement marqué. On s’est qualifié pour la finale aux tirs au but et pendant toute la séance, le coach d’Amiens, Denis Troch et celui de Troyes, Alain Perrin, sont restés tous les deux sur le banc, ensemble. Depuis ce jour-là, je n’ai jamais revu cela. Et en finale contre Strasbourg, il y avait une effervescence incroyable. Toute la ville était derrière nous, même les hockeyeurs. On avait emmené tous les enfants, les entraîneurs, les dirigeants et tous les supporters au Stade de France. Un moment magique. Nous avions perdu aux tirs-au-but mais cette finale a fait basculer le club dans une autre dimension.

Kévin Diaz : "Avec Monaco contre Nice, une question d’honneur"

Mon meilleur souvenir en Coupe, c’était au Stade Louis II avec l’AS Monaco. En 2008, on a éliminé l’OGC Nice (1-0) en 16ème de finale. Pour une fois, le stade était plein mais il y avait plus de Niçois que de Monégasques. Pour une question d’honneur, il fallait gagner. Il y avait une vraie effervescence ! 

Jérôme Hergault : "Un match héroïque contre Saint-Etienne"

Mon plus beau souvenir en Coupe de France, c’est avec le Red Star. Il y a deux ans contre Saint-Étienne, en 8ème de finale. C’était la première fois que je jouais contre une Ligue 1.  Tout était réuni pour que ce match reste gravé dans nos têtes. Plus de 10.000 personnes au stade Jean Bouin, un scénario incroyable… On est mené 1-0, et on prend un rouge et je me dis qu’on va en prendre cinq. Mais finalement, nous faisons un match héroïque malgré la défaite. Nous sommes sortis la tête haute, ce fut une belle parenthèse.

Steve Marlet (directeur sportif) : "Le 32e contre l’OM, une aventure extraordinaire"

Le contexte du 32ème de finale contre l’OM avec le Red Star est mon meilleur souvenir en Coupe de France en 2012. L’aventure fut extraordinaire. Nous sommes allés en stage à Lorient la semaine du match, il y avait la caméra de Canal qui nous suivait et le match au Stade de France devant plus de 50.000 spectateurs. La défaite est anecdotique. Je ne sais pas si les mecs qui ont joué ce jour-là vivront un autre moment aussi grand.

Jean-Charles Castelletto : "Il y avait le boulanger avec nous dans la tribune !"

En 2015, avec Auxerre, on arrive jusqu’en finale. Contre le grand PSG. Malheureusement pour moi, je me suis blessé avant la finale. Les dirigeants ont décidé d’emmener tout le groupe au Stade de France. On a vécu la même journée que les joueurs qui ont joués. On était tous dans notre match. Ce qui est fou, c’est que dans la tribune, il y avait tout Auxerre. Je tournais la tête, il y avait le boulanger, le coiffeur… Dans l’esprit, on était tous sur le terrain !

Maxime Eyrignoux



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