Samedi, le Red Star se déplace à nouveau dans la banlieue toulousaine pour affronter l’US Colomiers. Commune située en bordure ouest de Toulouse, Colomiers est la deuxième ville de la Haute-Garonne avec 32000 habitants. Symbolisée par une colombe, elle connaît un essor démographique rapide depuis quelques années, notamment grâce à l’installation de grandes entreprises aéronautiques.

Colomiers tient son nom de la présence de colombiers, bâtiments en forme de tour où l’on loge et nourrit des pigeons, très développés dans cette zone à l’époque du Moyen-âge. La colombe est donc logiquement devenue le symbole de ce petit village-rue, correspondant à l’époque à une co-seigneurie de Toulouse. 

Colomiers reste une banlieue rurale et modeste jusque dans les années 1950, le village ne dépassant guère 2000 habitants. Bénéficiant d’une situation géographique favorable du fait de sa proximité avec l’agglomération toulousaine, Colomiers va voir sa population croître à partir des années 1960, essentiellement grâce à un ambitieux projet basé sur l’aéronautique. La ville a donc accueilli les groupes Bréguet, Dassault, Aérospatiale, puis plus récemment l’entreprise internationale EADS-Airbus. C’est à Colomiers que sont construits l’A330 et l’A340, successeurs de l’A380. Aujourd’hui, la commune compte plus de 30 000 Columérins.

Bénéficiant d’une population plus jeune que la moyenne du département, Colomiers s’est aussi fait un nom par le biais du sport. L’Union Sportive de Colomiers regroupe ainsi une trentaine de disciplines. Enclavé au pays du Rugby, les rugbymen columérins évoluent actuellement en Pro D2, la seconde division nationale. Mais c’est bien face aux footballeurs du club que le Red Star ira se frotter samedi, au stade Bertrand Andrieux. Avec onze points, et deux matchs en retard, les Columérins, à l’image de leur ville, voudront prendre leur envol dans ce championnat.

Etienne Martin