« Dimanche, le Red Star a rendez-vous avec la Coupe de France. C’est une compétition pas comme les autres. Encore plus ici, à Saint-Ouen, avec le passé du club…  On rêve tous de faire un beau parcours, d’offrir au public un match contre une équipe de L1 mais attention à ne pas se projeter trop vite…

Car le plus dur c’est peut-être maintenant ! On entre dans la compétition et la pression est sur nos épaules. En face de nous, il y aura 11 gars, en quête d’un exploit, qui n’auront rien à perdre.

Il va falloir être très sérieux, très appliqué, jusqu’à la fin du match. Aborder cette rencontre comme si on jouait une équipe de CFA. Etre plus motivé encore. Le piège serait de rentrer dans le combat physique qu’ils vont vouloir instaurer. Bien sûr, il faut gagner nos duels mais on doit jouer sur nos forces : faire tourner le ballon, les fatiguer, ne pas se jeter à l’abordage. Si on joue notre jeu – si on reproduit le niveau affiché en première mi-temps contre Aurillac, on peut être plein d’espoirs pour ce match et pour la suite…

J’ai déjà eu la chance de vivre quelques belles épopées en Coupe de France avec notamment un 32e de finale contre le TFC lorsque je jouais à Châtellerault. On avait vu Elmander, Battles et les autres débarquer dans le Poitou. Le stade était plein. La pression était sur eux et on a réussi à jouer libéré. Ca a payé : en toute fin de match, alors qu’ils mènent par le plus petit des scores (0-1), on parvient à égaliser. C’était une ambiance incroyable. On avait l’impression de jouer la Ligue des Champions ! Même si on a perdu aux pénaltys, j’en ai encore des frissons. Ces souvenirs sont dans les têtes pour un bon moment.

Alors les gars, vous savez ce qu’ils vous restent à faire : ne pas vous faire éliminer avant mon retour ! »

Farid Hazem