Voici la deuxième partie de vos questions à Jérémy Gazeau !

Salut Jérémy. Je crois de mémoire que tu étais déjà à l’essai au Red Star au cours de la saison dernière. Qu’est-ce qui a fait que tu ne t’es pas engagé à ce moment-là, sachant que le maillon faible de notre défense était à gauche ? (Bluemagic et Karim)
En fait, au départ, j’étais simplement venu m’entraîner avec le Red Star, puisque j’étais sans club au début de la saison passée. Ce n’était pas véritablement un essai, puisque je comptais encore pouvoir signer à l’étranger, après qu’un problème de contrat m’ait empêché de signer dans un club espagnol. Le temps est passé, et ma situation ne s’est pas débloquée. En fin d’année, la proposition est finalement venue de Viry, et je suis parti là-bas. Mais ce n’était que partie remise !

Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à signer au Red Star ?
Il y a plusieurs raisons. La première, c’est que j’ai vraiment senti l’intérêt prononcé du Red Star. Et puis j’avais également la volonté de faire enfin une saison pleine. Enfin, je suis un enfant de la région. Je connaissais bien le club puisque je m’étais entrainé en début de saison dernière avec le groupe. J’ai eu contact avec Alain Mboma après avoir entendu qu’il recherchait un latéral gauche. Après une semaine d’essai et le match amical à Sannois, il m’a dit qu’il voulait me faire signer. Tant mieux, car j’en avais envie aussi.

Quelles sont tes ambitions personnelles et collectives ?
D’un point de vue personnel, je veux surtout,  comme je l’ai déjà dit, faire une saison pleine, ce qui n’a pas été le cas l’année passée vu que je n’ai joué qu’une moitié de saison. Et puis évidemment, apporter le plus possible à mon équipe. Sur le  plan collectif, j’ai la sensation qu’on a les qualités footballistiques pour faire une très belle saison. Mais je le répète, il est un peu tôt pour avoir des ambitions chiffrées.

Comment entrevois-tu la suite de ta carrière ?
Aller le plus haut possible, là où mon niveau me permettra d’aller. C’est clair que j’aimerais faire une carrière professionnelle. Je pense que sur le moyen ou long terme, c’est faisable. Et pourquoi pas au Red Star ? Sur certains aspects, les structures du club ressemblent déjà à un club professionnel. On sent que c’est un club avec un certain vécu.

Vous êtes régulier depuis le début de saison et pourtant vous n’êtes pas inquiété par la concurrence à votre poste. Qu’est-ce qui vous fait avancer ?
C’est ma personnalité : je n’ai pas besoin de concurrence pour donner le meilleur de moi-même. J’ai pris l’habitude de donner le maximum sur un terrain. J’aime gagner, j’aime la victoire. C’est ça qui me fait avancer.

Tu as joué à Cannes en national. Qu’apprends-tu sportivement au Red Star en CFA ?
Contrairement à ce qu’on pense, l’écart n’est pas énorme entre le national et la CFA. D’ailleurs, à chaque match, je rencontre des adversaires que j’ai côtoyé en National. Je continue donc à progresser de la même façon. Evoluer en CFA n’est pas un coup de frein à ma carrière. L’important est d’enchaîner les matchs.

Propos recueillis par Etienne Martin