Les joueurs audoniens reviennent sur la défaite face à Anglet et affichent leur volonté de réagir, dès dimanche, contre Bordeaux…

Cyrille Busquet : « Nous avons fait ce que l’on appelle un non-match. Sur le plan collectif, nous n’avons pas joué. On ne s’est pas trouvé, nous avons manqué de motivation par rapport à nos adversaires. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir été prévenus. Personnellement, j’avais très envie de jouer ce match. Cette défaite est donc forcément une grosse déception. On a manqué de rigueur, de simplicité, un peu de réussite aussi en seconde période. Mais ce match peut nous servir pour la suite du championnat : on sait désormais ce qu’il ne faut pas faire. »

Hamdi Razak : « C’est évidemment une déception énorme. On n’a pas su élever notre rythme et notre niveau de jeu. On savait qu’Anglet ne méritait pas sa place actuelle, mais il y a eu beaucoup trop d’erreurs techniques de notre part. On ne s’est pas mis dans les conditions pour gagner, et on l’a payé cash. Il faut tout de suite se remettre au travail et combler nos lacunes pour être prêt pour Bordeaux. »

Demba Diagouraga : « Quand on fait preuve d’autant de déchets techniques face à une équipe venue pour défendre, ça devient tout de suite très compliqué. Surtout en prenant un but aussi rapidement. Je pense que nous n’avons pas fait les efforts suffisants, contrairement à nos adversaires. Nous avons aussi manqué d’un peu de chance en deuxième mi-temps. Il faut se rattraper dès dimanche, même si ça sera difficile. Nous devons montrer que nous voyageons mieux. Je suis persuadé qu’on peut prendre des points. »

Bruce Inkango : « Contrairement à nos derniers matchs, nous n’avons pas été capables de se porter vite vers l’avant. On a d’abord tenté du jeu long, mais on a été trop souvent pris au piège du hors-jeu. Nous avons été moins bons que d’habitude dans la transmission du ballon et les déplacements. En deuxième période, je nous ai trouvés un peu mieux, on s’est créé deux ou trois occasions franches, sans parvenir à conclure. L’objectif est désormais clair : il faut ramener quelque chose de Bordeaux. C’est une réserve professionnelle, qui puise dans un bon centre de formation. Mais nous n’avons pas le choix : nous nous devons de réagir. »

Propos recueillis par Etienne Martin.