L’interview décalée de Fabien Debray

Questionnaire de Proust - Fabien Debray

Le milieu de terrain du Red Star Fabien Debray a accepté de répondre aux questions décalées de Redstarfc93.fr.

Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ?
Ma fille ! Elle me réveille vers 8h. Après, je la dépose chez sa grand-mère, vers 10h. Ce train de vie me change d’avant, où je me levais beaucoup plus tard, juste pour l’entraînement !

Ta plus grande qualité ?
Je suis franc et direct avec les gens. Je dis les choses telles que je les pense. Un peu trop parfois !

Ton plus grand défaut ?
C’est aussi mon plus grand défaut, car ça m’a parfois apporté des problèmes ! Je dis les choses à chaud et, même si je les pense, ça sort un peu n’importe comment. Après, avec le recul, je me dis que j’aurais du réfléchir un peu plus !

Le héros de fiction à qui tu aimerais ressembler ?
Je ne sais pas trop…Robin des Bois, peut-être. Pour que tout le monde soit un peu plus heureux, que les richesses soient réparties de façon plus égale.

Ton héros dans la vie réelle ?
J’en ai pas mal, mais je dirais avant tout mon père et ma mère. Par rapport aux valeurs qu’ils m’ont inculqué : être droit, éviter l’hypocrisie, être toujours respectueux des autres.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Je ne siffle rien du tout sous ma douche. Je ne sais ni siffler ni chanter, alors je m’abstiens !

Ton film culte ?
La trilogie du Parrain. J’aime bien ce côté gangster à l’ancienne, avec le code de l’honneur. Moi, je suis trop petit pour être gangster, je me serais fait tuer à un moment ou à un autre !

Le défaut que tu détestes le plus ?
L’hypocrisie. Comme je l’ai dit tout à l’heure ce n’est pas ce qu’on m’a appris. Dans le football, il y en a beaucoup…Mais chut, il ne faut pas le dire !

Le talent que tu aimerais avoir ?
Avoir un pied droit ! Moi, je n’ai qu’un pied gauche, l’autre me sert juste de point d’appui !

Ton dernier fou rire ?
Pas plus tard que tout à l’heure, à l’entrainement. Dimitri n’a pas arrêté de perdre sur les petites oppositions. On l’a bien chambré avec Bruce. De toute façon, dans le vestiaire, ça n’arrête pas, on rigole beaucoup.

Le bonheur parfait selon toi ?
Je le vis tous les jours. Je gagne ma vie grâce à ma passion, j’ai ma famille qui m’entoure, ma petite fille. Je ne me lève pas à reculons le matin, car je ne suis pas obligé d’aller charbonner. Je l’ai fait avant, je sais d’où je viens, et c’est ça qui me fait prendre conscience de la chance que j’ai.

Ta devise ?
Seul le travail paie. Enfin, je dis ça pour les autres, parce que moi, je ne suis qu’un glandeur ! On me l’a toujours répété, mais je l’assume tout à fait !

Propos recueillis par Etienne Martin



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