Interview de Hamdi Razak

"Apporter ma pierre à l'édifice"

L’attaquant audonien Hamdi Razak, auteur de belles performances avec l’équipe réserve depuis quelques semaines, revient sur son début de saison et sur ses ambitions pour la suite des événements.

Hamdi, tu as déjà marqué 4 buts cette saison avec l’équipe réserve…
Effectivement, 4 buts en 5 matchs. Pour un attaquant, ça fait du bien, car à mon poste, les statistiques sont importantes. Le nombre de buts prime, c’est comme ça. Mais, au-delà de l’aspect comptable, je me sens bien depuis mon retour de blessure, une déchirure à la cuisse qui m’a fait rater quelques matchs. J’ai 90 minutes dans les jambes, et je me sens en capacité d’être performant. Et puis, il y a aussi l’aspect collectif. En DSR, on enchaîne les bonnes performances depuis quelques rencontres, et c’est bien ça le plus important.

Comme C.Mendy, L.Fardin, J.Boulon ou S.Honoré, tu as commencé avec la CFA, et tu évolues depuis quelques matchs avec la DSR….
Quand tu signes ton contrat, tu le signes dans un club. C’est donc tout à fait normal de jouer pour n’importe quelle équipe, celle où tu seras le plus utile. Pour ma part, je me donne à fond, quelle que soit la formation dans laquelle j’évolue. Et tout le monde partage cet état d’esprit. Ce week-end, Soilhyo a joué à Montluçon avec la CFA samedi, et a fait un gros match avec nous le lendemain. C’est bien la preuve que tous les gars tirent dans le même sens, et c’est fondamental.

Tu as vécu un début de saison un peu compliqué avec l’équipe CFA. Avec un peu de recul, quel regard portes-tu sur ton début de saison ?
Je vais encore parler de statistiques. Et, en début de saison, elles n’étaient pas en ma faveur, aussi bien sur le plan individuel que collectif d’ailleurs. C’était très frustrant de ne pas parvenir à aider l’équipe, on marquait peu de buts et c’est ça qui nous manquait. Mais psychologiquement, je n’ai jamais lâché, je n’ai jamais cédé au fatalisme. J’ai conscience que le football est aussi une question de réussite. Je me suis battu depuis mon retour de blessure, j’ai continué à donner mon maximum. Aujourd’hui, ça paie en réserve, et j’espère que ça continuera. Et peu importe l’équipe dans laquelle je joue : il faut toujours avoir envie de gagner, c’est le minimum pour un footballeur.

La confiance est-elle plus nécessaire pour un attaquant que pour les autres joueurs ?
Pas forcément. Pour n’importe quel footballeur, la confiance, mais aussi la réussite, sont essentielles. D’autant que je n’avais pas perdu la confiance ni du coach ni de mes coéquipiers. Mon début de saison s’explique d’abord par un manque de réussite, plus que par un manque de confiance.

Quels sont tes objectifs pour la suite de la saison ?
La saison est encore longue ! Sur le plan collectif, ce serait bien de finir dans la première partie de tableau, aussi bien en CFA qu’en DSR. En équipe réserve, nous connaissons une bonne période, mais il ne faut pas s’enflammer, et garder en tête que l’équipe vient de monter. Et puis, pour ma part, je souhaite continuer à apporter ma pierre à l’édifice que construit le club dans sa globalité. Pour un joueur de mon profil, ça passe évidemment par marquer pas mal de buts. J’ai évidemment envie de retrouver la CFA, et je dois rester prêt au cas où le coach fait appel à moi. Mais je sais qu’il ne le fera que si je continue mes bonnes performances en réserve.

Propos recueillis par Etienne Martin



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