Denis Zanko : « Tout reste encore possible »

Interview de Denis Zanko, l'entraîneur de l'équipe CFA du Mans.

Responsable du centre de formation du MUC 72 depuis un an et demi, Denis Zanko entraîne l’équipe CFA qui affrontera le Red Star demain soir au stade Bauer – si les conditions météo le permettent.

Depuis quand votre équipe a t-elle repris l’entraînement?
Depuis lundi. Nous avons l’habitude de laisser traditionnellement les garçons à l’issue de la période scolaire. Ils ont eu quinze jours de tranquillité, même s’ils doivent respecter un programme pendant les vacances, et on les récupère au moment de la reprise de la scolarité. Même si le match est avancé d’une semaine, nous sommes restés sur la même organisation que la saison dernière.

Comment abordez-vous la rencontre face au Red Star?
Comme une rencontre du mois de janvier, avec des incertitudes liées à pas mal de paramètres : notre état de forme, la reprise de la compétition, les conditions météorologiques qui ne seront certainement pas au rendez-vous… Il y a beaucoup de points d’interrogation. Nous avons terminé l’année sur une bonne dynamique, mais la trêve apporte son lot d’incertitudes.

Quels objectifs avez-vous fixé à votre équipe dans ce championnat ?
L’objectif premier est de faire la promotion de ses meilleurs jeunes, tout en permettant à certains pros qui, pour différentes raisons, ne sont pas retenus dans le groupe de l’équipe première, de venir trouver des conditions de travail cohérentes. L’autre objectif est d’assurer le maintien le plus rapidement possible. C’est une chose qui n’est pas si simple, quand on se rend compte que chaque saison, deux ou trois réserves professionnelles descendent en CFA2. Il nous faut donc rapidement avoir les points nécessaires, pour permettre à la génération suivante de continuer de participer à cette compétition. Depuis le début du championnat, nous sommes souvent restés dans la première partie du tableau. J’espère que ce sera également le cas sur la deuxième partie de la saison.

Quelle appréciation portez-vous sur la génération que vous dirigez cette saison?
Cette génération, et celles qui vont venir dans les prochaines années sont de bons crus. Nous avons déjà initié leur promotion au niveau de la structure pro, puisqu’il y en a déjà quelques uns qui s’y entraînent régulièrement. On est dans la continuité d’un travail qui a été effectué depuis longtemps au club sur la formation, et j’ai tendance à croire que dans les années à venir, il y aura encore d’autre représentants.

Votre effectif est-il complet pour le déplacement de samedi à Bauer ?
Je vais peut-être vous surprendre, mais je n’ai pas d’effectif. Mon équipe se constitue au tout dernier moment, en fonction des décisions du groupe professionnel. Mais il n’y a pas de défection notoire pour cette rencontre.

Quel est votre sentiment sur le début de saison du Red Star ?
La reprise a été un petit peu délicate, mais davantage en raison des contraintes administratives qu’autre chose. Depuis que l’équipe s’est renforcée, elle a trouvé son rythme de croisière. Je sais que c’est une équipe qui fera bonne figure dans cette compétition, qui est ambitieuse.  A mes yeux, tout reste encore possible dans ce championnat.

Jouer au stade Bauer, est-ce que ça a une saveur particulière ?
Oui : c’est un terrain sur lequel j’ai eu la chance d’évoluer lorsque j’étais joueur. Il y avait toujours beaucoup de ferveur. C’est un contexte que j’apprécie : un vrai stade de foot, c’est toujours plus intéressant.

Propos recueillis par Michaël Grossman



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