Chirel Ngakosso : « Formidablement accueilli » Chirel Ngakosso : « Formidablement accueilli »

Chirel Ngakosso : « Formidablement accueilli » | Red Star Football Club

Les tous premiers mots de l'attaquant congolais Ermejea Chirel Ngakosso aux lecteurs de redstarfc93.fr

Explosif balle au pied, la recrue hivernale du Red Star, Chirel Ngakosso, se montre bien plus discret hors des terrains. Premier contact.

Es-tu issu d’une famille de sportifs ?
J’ai trois frères et quatre soeurs, et je suis le seul sportif. Jamais je n’ai pratiqué un autre sport que le foot.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de jouer au football ?
L’amour du ballon, qui remonte à la plus tendre enfance. Tout petit, je me rappelle que je jouais dans le quartier. Rapidement, on m’a incité à tenter ma chance. Et comme il n’y a rien en dessous de la deuxième division, c’est à ce niveau que j’ai débuté. Je n’avais que treize ans, mais j’ai terminé meilleur buteur du championnat. Malheureusement, tous mes trophées sont restés au pays.

Il y en a un qui te tient particulièrement à coeur ?
Oui, celui de champion d’Afrique, remporté avec la sélection junior du Congo, en 2007. La même année, j’ai également eu la chance de participer à la Coupe du monde des moins de vingt ans, au Canada. J’ai marqué contre le Canada, et nous nous sommes qualifiés pour les huitièmes de finale. Le Mexique nous avait éliminé, et je n’avais pas joué le match. C’était une grande tristesse. Mais la CAN reste une expérience à part : la compétition se déroulait au Congo, nous avons été champions, et les gens étaient en folie. C’était comme un rêve.

Quel est ton geste préféré sur la pelouse ?
Marquer des buts, bien entendu. Mais également dribbler, et plus particulièrement avec des passements de jambes.

As-tu des ambitions élevées en arrivant au Red Star ?
J’ai été formidablement accueilli par le groupe. Nous sommes ambitieux : nous souhaitons faire monter le club en National.

D’où vient ton surnom, « Ngouété » ?
C’est le nom d’un ancien joueur congolais qui marquait beaucoup de buts. Comme  moi aussi, les supporters m’ont surnommé ainsi. Ce n’est pas pour me déplaire.

Propos recueillis par Michaël Grossman



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