Pour compenser la sortie de Serge Mimpo sur blessure, Alain Mboma a misé sur la polyvalence de Christian Mendy, qui revient sur son  retour dans l’équipe première.

Comment as-tu appréhendé le retour du championnat ?
Retrouver la compétition fait d’autant plus plaisir que je n’avais pas joué avec l’équipe première depuis la victoire contre Pau, au cours de laquelle j’avais joué au milieu de terrain. Après j’ai passé un bon moment en réserve. Samedi dernier, j’avais fait un bon match en défense contre l’UJA selon le coach, donc il m’avait demandé de me préparer à une éventuelle entrée en défense.

Tu avais des repères suffisants en défense ?
Nous savons comment nous travaillons à l’entraînement. Mais, comme je n’avais jamais joué en défense au Red Star, j’ai beaucoup observé. L’essentiel était de rester concentré sur mon travail, dans le souci de trouver une bonne complémentarité avec mes partenaires de la défense.

Tu as rapidement été décisif en repoussant un ballon sur la ligne de but. Comment as-tu vécu cette action sur un de tes tous premiers ballons ?
Quand la balle est partie sur le côté, j’ai vu que Johan Boulon était battu. Et comme le gardien était sorti, il n’y avait personne dans le but. J’ai couru vers le premier poteau, en pensant que l’attaquant allait frapper. Il a finalement crocheté le gardien et donné le ballon en retrait. Ca m’a donné un peu de temps pour me placer. Quand le tir est parti, je suis resté au premier poteau en essayant d’anticiper. La frappe est arrivée sur mon côté, et j’ai pu la sortir. J’ai été heureux – dans les deux sens du terme ! – car avec un break, il aurait été plus difficile de revenir.

Te sens-tu dans la peau d’un défenseur désormais ?
Je suis un compétiteur. Donc l’important pour moi est de jouer. Je ne dirais pas que je suis un défenseur, mais si ma polyvalence peut rendre service à l’équipe, j’en suis très heureux. J’ai envie de faire une bonne deuxième moitié de saison, donc peu importe où le coach m’utilisera, je donnerais le meilleur de moi-même.

Propos recueillis par Michael Grossman.