Trois questions à Peguy Ngam

P. Ngam : "J'aime me trouver rapidement face au jeu"

Le milieu de terrain camerounais du Red Star revient sur son retour en forme, et notamment son but contre la réserve des Girondins de Bordeaux, samedi.

On a coutume de dire que les attaquants marchent beaucoup à la confiance. Tu as souvent été mis à disposition de la réserve. Comment l’as-tu conservée ?
J’ai été beaucoup soutenu par certains joueurs cadres du groupe, notamment Serge Mimpo. J’ai continué à travailler. C’est en train de payer aujourd’hui. Il faut éviter de se poser des questions, pourquoi est-ce que l’on me prend, pourquoi est-ce que l’on ne me prend pas. Juste bosser, bosser, et le moment venu, le coach m’a donné du temps de jeu. Maintenant, c’est à moi de saisir cette opportunité et faire ce que j’ai à faire. Je ne fais pas de différence entre jouer avec la CFA et jouer avec la DSR. Une fois sur un terrain de football, je donne tout ce que je peux.

Après ta grosse occasion manquée contre Anglet, quelle importance revêt ton but de samedi, face à Bordeaux ?
J’ai attribué le ratage contre Anglet à une faute de déconcentration. J’ai essayé d’oublier cette action, et je pense que si je me trouve à nouveau dans une telle situation, je serai nettement plus concentré et je la mettrai au fond. Je commence à retrouver mon rythme et mon vrai niveau de jeu. Pour moi, le but contre Bordeaux est bien sûr important, mais ni plus ni moins que les autres. Tous les buts le sont, qu’ils soient marqués avec la CFA ou avec la « B ».

Sur ton but de samedi, tout le monde a remarqué la grande qualité de ton contrôle orienté …
Lorsque je suis au maximum de mes capacités, ces contrôles sont un de mes points forts. J’aime me trouver rapidement face au jeu. Le jeu arrêté n’est pas mon truc. Lors de mon but au match aller contre Bordeaux, cela a été un peu pareil. Demba Diagouraga me fait une belle passe, et mon contrôle me permet de me trouver de suite face au gardien. Je n’avais ensuite plus qu’à assurer la frappe.

Propos recueillis par David Palaysi
Crédit Photo : Philippe Le Brech



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