Partenariat Red Star / Sciences Po

Partenariat Red Star / Sciences Po | Red Star Football Club

Premiers Bilans

Six mois après la signature de la convention liant Sciences Po et le Red Star, Redstarfc93.fr revient sur les premiers accomplissements communs des deux institutions.

Le 16 décembre dernier, le Red Star et Sciences Po signaient une convention de partenariat ambitieuse. L’initiative, surprenante au premier abord, repose sur le partage de valeurs fortes entre les deux signataires. « Le Red Star et Sciences Po sont deux institutions qui partagent un même type de passé, soulignait Richard Descoing, directeur de Sciences Po, lors de la finalisation du projet. La notion de responsabilité sociale, même si on n’en parlait pas comme ça quand le club et Sciences Po ont été fondés, était une préoccupation forte, humaine. Il fallait absolument faire quelque chose pour les jeunes, et particulièrement pour les jeunes qui n’ont pas tout reçu en cadeau ».
Une conviction partagé par le Présidend du Red Star, Patrice Haddad : « En accueillant les enfants au Red Star dès l’âge de six ans à l’école de foot, ils arrivent avec des étoiles dans les yeux et l’envie de gagner. Une envie qui touche le sport, mais qui touche également naturellement leur vie en général. Il faut qu’on la développe. Les activités annexes sont une partie très importante du projet du Red Star. A travers des ateliers proposés aux enfants, nous souhaitons leur faire prendre conscience que tout est possible ».

Un travail de structuration
Depuis septembre 2009, des étudiants de Sciences Po Paris contribuent donc activement à la définition et à la mise en oeuvre des actions éducatives, culturelles et artistiques du Red Star. « C’est tout d’abord un travail de structuration que nous avons réalisé autour de Pauline Gamerre, confie Gabriel André, l’un des étudiants affectés à cette mission. Nous avons fait une étude sur les deux premiers ateliers de l’année 2010 et avons pris part à la réunion du comité de pilotage. Nous avons dégagé des grands axes de développement et mis en place des critères d’évaluation pour toutes les actions entreprises. Nous avons eu beaucoup d’idées, et nombre d’acteurs se sont incorporés progressivement au projet ».

Le rapprochement avec les associations culturelles de la ville de Saint-Ouen, Mains d’Oeuvre et l’Espace 1789, a notamment permis de renforcer les actions du Red Star Lab, avec le soutien de la Fondation Lagardère. Un atelier « Percussions » a été ainsi organisé lors des vacances de Pâques avec Gaëlle Salomon, artiste en résidence à Mains d’œuvres (lire Jawel Chekkal : « Envie de continuer ») et le programme des ateliers se densifiera dès la rentrée 2010.

« La réussite du Red Star Lab nous a donné envie d’aller plus loin dans l’accompagnement de nos licenciés, confirme Pauline Gamerre. Nous avons par exemple mis en place un système d’informations et d’aide à la formation aux métiers du sport. Grâce à ce dispositif, une vingtaine de membres du Red Star ont pu passer leurs diplômes cette année. Avec ce dispositif, le club s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement les licenciés dans leur réussite scolaire et professionnelle.  Et les actions en ce sens seront renforcés l’année prochaine ».

Autre axe de développement, le lancement d’une école de supporters. Dès la saison 2010-2011, le Red Star lancera le Red Star Teen’, un club de supporters de 6 – 13 ans, avec comme objectif de favoriser l’échange entre les jeunes supporters du Red Star en se basant les notions de citoyenneté, d’appartenance, et de créativité.

Un avenir radieux
Le partenariat entre les deux institutions a donc de beaux jours devant lui, ce que confirme Gabriel André : « Ce partenariat s’inscrit dans la volonté d’affirmer que tout le monde a la possibilité d’aller de l’avant, qu’il n’y a pas de cloisonnement », rejoint en ce sens par Pauline Gamerre : « Sciences Po n’est pas seulement une Université, et le Red Star n’est pas seulement un Club de foot. Ils sont intégrés dans un territoire et dans des dynamiques. Ces deux institutions ont conscience de ce qui est autour d’eux et de leur possibilité d’agir. Après le travail entrepris cette année, cela prendra encore une autre dimension l’année prochaine ».

Michaël Grossman



Voir les autres articles