Yann Mvou : « Beaucoup d’espoirs ! »


Trois questions à Yann Mvou

Exemple de la volonté du club de remettre en valeur la jeunesse audonienne, Yann Mvou s'est entraîné pendant une semaine avec l'équipe première. Remplaçant contre Quevilly, le jeune Gabonais (né en 1993) a fait sa première apparition en Coupe de France contre Lisses. Ce milieu gauche polyvalent se confie pour redstarfc93.fr. Entretien.

Yann, raconte-nous tes premiers pas avec l'équipe une du Red Star, c'était un grand moment pour toi ?
Assurément, c'est pour vivre des instants comme ceux-là que je suis venu ici ! Même si faire une apparition n'est pas une fin en soi, c'est toujours flatteur de retenir l'attention du coach. Surtout que les choses se sont très bien passées. Malgré les résultats délicats, le groupe m'a très bien reçu. Le discours de mes coachs, aussi bien Sebastien Robert que Vincent Doukantie, m'ont mis en confiance. J'ai compris que le Red Star était une grande famille. C'est grâce à cela que je n'ai pas eu d'appréhension quand je suis rentré sur le terrain en Coupe. Avoir la chance de jouer vingt minutes, ça donne envie de continuer à travailler pour essayer d'y revenir.

Cette année, tu es le premier jeune à avoir la possibilité de jouer avec les "grands", c'est une fierté ?
Bien sûr mais cela aurait très bien pu être quelqu'un d'autre car il y a de très bons joueurs dans notre groupe de DHR. Le fait d'avoir été retenu donne beaucoup d'espoirs à tous les jeunes du club. Ils savent maintenant qu'il existe de réelles perspectives. Mais cela ne me donne aucun passe-droit, dès demain je vais retrouver la réserve pour préparer du mieux possible notre déplacement à Noisy dimanche.

Tu comptes déjà quelques séléctions avec les U20 du Gabon, en 2012 la CAN sera organisée dans ton pays, tu y penses ?
Je suis à disposition de la sélection nationale. Si Gernot Rohr fait appel à moi, je serai évidemment ravi. Je ne veux pas brûler les étapes mais pouvoir disputer une Coupe d'Afrique des Nations, dans son pays, c'est un rêve pour tout joueur africain. Je sais que le groupe n'est pas encore définitivement constitué donc il me reste une chance. Je serai bien sur attentif aux joueurs retenus pour les matches amicaux de préparation surtout qu'il y a un Gabon – Brésil de gala prévu mi-novembre à Libreville. Affronter des joueurs comme Neymar ou Ronaldinho, ce serait un grand honneur, surtout à mon âge.

François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech



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