Trois questions à Jérémie Clément

Jérémie Clément : "Une prise de conscience"

En inscrivant son premier but sous les couleurs audoniennes samedi contre Martigues, Jérémie Clément a marqué son retour de la meilleure des manières. Saignant et appliqué dans ses interventions défensives, il a grandement contribué à prolonger l'invincibilité du Red en 2012. Il confie ses impressions à redstarfc93.fr avant d'aller livre un autre combat, à Cherbourg.

Ce but et plus généralement ta prestation dans son ensemble, c'est une récompense après une première partie de saison compliquéé ?
J'ignorais même que j'allais être titulaire car j'avais joué en amical trois jours avant (mercredi contre Villemomble) et qu'on ne savait pas si la blessure de Bira (Dembélé) l'empêcherait de jouer ou non. Je me suis concentré comme lors de n'importe quelle rencontre, j'ai fait abstraction de mon début de saison difficile. On savait qu' offensivement en ce moment on était redoutable, donc on a juste pensé à être costaud derrière. Ensuite mon but, c'est le bonus. C'est souvent comme ça dans le football :il suffit de pas grand-chose pour que les choses tournent.

Tu marques d'une magnifique tête décroisée, la veille à l'entraînement tu places deux missiles dans la lucarne, tu as toujours eu des talents de buteur ?
Disons que cela varie en fonction des années. A Arles-Avignon, je ne marquais pas car je ne montais pas sur les coups de pied arrêtés. Au PFC, c'était différent, je marquais un peu plus (3 buts en 2010/2011). Je n'ai pas un gabarit impressionnant mais j'essaie de joueur sur le timing !

Finalement, qu'est-ce qui a changé en 2012 ?
Je ne crois pas que les choses aient changé en 2012. Pour moi le déclic s'est produit bien avant lors de notre match à Colmar (mi-novembre). Là-bas, on obtient une victoire à l'arrache, on casse une spirale de sept défaites, et on quitte la dernière place. C'est l'élément déclencheur, ce qui a permis à une équipe promue comme la nôtre de prendre conscience qu'elle pouvait rivaliser. Les recrues arrivées cet hiver nous ont aussi fait énormément de bien. Avant, on en faisait tous un petit peu trop par rapport à ce qu'on nous demandait sur le terrain, aujourd'hui on est concentré pour être appliqué dans notre rôle.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Icon Sport



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