Alexis Lafon est un des sept nouveaux joueurs présents depuis mercredi à la reprise. Entre installation en région parisienne, lourde préparation physique et découverte d’un nouvel environnement, ce milieu offensif de formation nous raconte ses premiers pas sous la tunique verte et blanche. Entretien.

Bonjour Alexis, comment te sens-tu après tes premiers jours au Red Star ?
Très bien ! J’ai les jambes un peu lourdes mais c’est bon signe. Le préparateur physique fait du bon boulot, son programme est cohérent. Concernant mon intégration, ça ne fait que quatre jours mais tout le monde (joueurs, staff, administratifs) a été agréable et j’ai été bien accueilli.  

Le programme est rude avec deux entraînements par jour, tu t’attendais à une telle charge de travail dès le début ?
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre car mes dernières préparations avaient été un peu moins poussées. Je suis content de voir qu’on attaque fort assez vite. La dimension physique est prépondérante en National et c’est important de faire une bonne préparation pour ne pas avoir de coup de mou au cours de la saison.

On dit que tu avais déjà été en contact avec le club en 2008, quatre ans plus tard ça se concrétise enfin ?
Oui, oui c’est vrai. A l’époque, ça ne s’était finalement pas fait. Je suis heureux que cela ait pu aboutir aujourd’hui. 

Tu as des origines anglo-saxonnes, finalement c’était assez logique de rejoindre le plus britannique des clubs français ?
J’ai plus que des origines puisque j’ai la double-nationalité par ma mère. Mais c’est vrai que ça m’a intrigué ce nom britannique. Du coup, j’ai regardé pourquoi le club s’appelait ainsi. J’ai vu que c’était grâce à la gouvernante de Jules Rimet. C’est un petit clin d’œil qui me fait plaisir : jouer dans un club français qui porte un nom anglais c’est un bon moyen de jongler avec mes différents passeports.

Tu as déjà joué à Créteil (en 2008), cela va faciliter ton intégration ?
Oui c’est sûr même si ce n’est absolument pas quelque chose qui m’inquiète. J’ai beaucoup d’amis dans la région, j’ai crée une entreprise ici, je ne serai vraiment pas dépaysé.

Niveau football, quel est ton poste de prédilection ?
Disons que je suis un milieu offensif à l’auxerroise, c’est à dire presqu’un ailier. C’est là-bas que j’ai été formé jusqu’à vingt ans, donc forcément j’ai pris les gênes ! Je suis gaucher mais je peux jouer des deux côtés puisque je ne me débrouille pas trop mal non plus du pied droit. Après en cas de besoin, je peux aussi dépanner ailleurs puisque dans ma carrière j’ai aussi été milieu défensif et même latéral gauche !

L’an passé tu évoluais à Martigues, une équipe deux fois battue par le Red Star, un souvenir de ces confrontations ?
Je me souviens surtout que j’étais suspendu au match retour et que je n’avais pas pu participer au déplacement à Bauer (ndlr : victoire du Red Star 2-1 à la dernière minute). Du coup, je ne vais vraiment découvrir ce stade que cette année, j’ai hâte de goûter à cette atmosphère. On ne m’en a dit que du bien !

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : IconSport