Amiens : Un parfum de retrouvailles !

Entretien avec les anciens Amiénois du Red Star FC

Vendredi soir, l’Etoile Rouge reçoit le club d’Amiens SC à Bauer. Après un départ manqué à Fréjus, les Audoniens ont à cœur de remporter leurs premiers points de la saison devant leur public. Mais certains joueurs de l’effectif vivront ce match de manière encore plus intense. Tous passés par le club picard, ils nous livrent leur sentiment sur ces"retrouvailles". Entretien croisé.

Quel est votre sentiment à quelques jours du match face à Amiens SC ?
Samuel Allegro : Je suis content de retrouver ce club où j’ai passé deux belles années. Je suis un peu triste de les retrouver à ce niveau mais c’est agréable de jouer contre son ancien club, surtout que je garde encore certains contacts. Et puis je connais également l’entraineur adverse et son adjoint de mon époque à Metz.
Karim Meliani : J’y ai passé deux belles saisons en National avec une montée en Ligue 2 à la clef. La saison en Ligue 2 a été plus difficile mais je n’ai pas de regrets. Pour moi c’est un match important, mais pas parce que j’ai déjà joué à Amiens.
Sofiane Ben Braham : Je suis un peu revanchard. Rien de négatif évidemment. Mais c’est vrai que pour ce match j’ai un petit truc en plus. Je veux leur montrer que me laisser partir était une erreur et remercier le staff d’ici de m’avoir fait confiance.
Mickaël Despois de Folleville : Je suis dans le même état d’esprit que Sofiane. Ça n’a rien de mauvais, au contraire. Mais je pense qu’on méritait d’avoir notre chance, et le Red Star nous l’a donnée. A nous de ne pas les décevoir !

Vous vous connaissiez de votre époque à Amiens SC, c’était utile pour vous intégrer ici ?
M. DDF : Sofiane et moi on joue ensemble depuis qu’on est gamins. Samuel et Karim on les connaissait du groupe pro. Et c’est clair qu’une fois ici, ça facilite les choses.
S. A : J’ai joué avec Karim et je voyais Sofiane et Mickaël avec les jeunes. Il y a une très bonne ambiance dans l’effectif, donc de toute façon c’est facile de s’intégrer ici !
K. M : On se connait tous et c’est forcément positif. C’est vrai que de repartager le vestiaire avec Samuel en arrivant ici, ça ne peut qu’aider. Surtout qu’il connait la maison maintenant.
S. BB : C’est exactement ça ! Il y a une bonne équipe et voir des têtes connues à la reprise c’est toujours un plus !

Comment voyez-vous la rencontre de vendredi, à domicile, après la défaite à Fréjus ?
S. BB : On est impatients de se rattraper, de prouver que Fréjus c’était un accident. Si on joue comme on sait le faire, il n’y aura pas de soucis.
M. DDF : A Fréjus on perd après une superbe entame. Mais c’est peut être un mal pour un bien. On est conscients de l’enjeu et de la difficulté, et on va tout faire pour obtenir notre première victoire.
S. A : C’est un gros match, le premier à domicile… Mais il ne faut pas se mettre de pression inutile. Il faut canaliser la déception du premier match et trouver un équilibre. On a beaucoup travaillé mais c’est maintenant que ça se joue. Avec un peu de temps, je suis sûr que tout ira bien !
K. M : Il faut tout faire pour gagner. Parce qu’en National une bonne saison passe par garder les points à domicile. Amiens c’est une bonne équipe, mais l’important c’est de ne pas lâcher.

Quel effet cela vous fait de jouer enfin à Bauer, devant votre public ?
K. M : Quand j’étais gamin je voyais ce stade de l’extérieur. Là de spectateur, je vais devenir acteur. C’est important d’être à la hauteur. Il faut offrir notre première à nos supporters.
S. BB : On veut remercier le public. Mais on va avoir besoin d’eux. J’espère qu’ils seront nombreux et qu’on pourra leur donner la victoire !
M. DFF : On a hâte de jouer à Bauer. Quand on voit que les supporters sont venus jusqu’à Fréjus et leur ferveur ici pendant les amicaux, on veut forcément leur dédier une victoire en championnat !
S. A : Il était temps de revenir jouer chez nous en match officiel ! Surtout qu’on a très bien fini la saison dernière à la maison. Nos supporters sont exigeants, mais ils sont aussi très présents. C’est un plus de sentir un tel public derrière nous. Maintenant c’est à nous de répondre à l’appel vendredi soir !

Propos recueillis par Quentin Paquelier



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