Il est l’homme en forme de ce début de saison. Impliqués sur les trois buts audoniens (deux réalisations et une passe décisive), Cédric Sabin entame le championnat tambours battants. Au moment d’entamer sa troisième année consécutive sous le maillot audonien, le numéro 9 du Red Star se confie.

Tu réalises un début de saison tonitruant, c’est quelque chose auquel tu t’attendais ?
Pas forcément mais c’est la première fois depuis deux ans que je réalise une préparation pleine et entière. C’est quelque chose  qui m’aide évidemment à me sentir bien même si la charge de travail est difficile à encaisser. Après il ne faut pas tirer de conclusions hâtives, dans le football tout va très vite : aujourd’hui je suis en réussite, l’an dernier un peu moins.

Justement tu es l’un des seuls (avec Ludovic Fardin et Mamady Kébé) à avoir connu les équipes des trois dernières saisons, comment juges-tu celle de l’exercice 2012-2013 ?
L’équipe est homogène, le lien s’est très vite fait avec les joueurs qui sont arrivés. Devant des gars comme Mika (Despois de Folleville) ou Hugues (Ayivi) sont venus nous rejoindre. Ce sont des joueurs de ballon donc la connexion s’est faite naturellement. On peut dire qu’il y a désormais une vraie complicité sur le terrain.

Ta carrière et ton parcours te confèrent un rôle de leader dans le vestiaire, comment l’assumes-tu ?
Le plus simplement possible. C’est vrai que je connais bien le staff, notamment Vincent (Doukantie) et Steve (Marlet) avec qui j’ai joué. Cela me permet d’avoir un peu un rôle de relais dans le vestiaire. Tous les trois, nous sommes les enfants du club, on se sent un peu comme les garants de l’identité du Red, comme ceux qui doivent tirer le club et les jeunes vers le haut.

On te sait très proches des jeunes qui ont rejoint l’équipe, pourquoi cette proximité ?
Disons que lorsque j’ai commencé ma carrière, les anciens ne me calculaient pas vraiment. C’est quelque chose qui m’a manqué et aujourd’hui j’essaye de ne pas reproduire ces comportements. Dès que je peux aider ou expliquer, je le fais avec plaisir.

La fin de ta préparation a failli être gâchée par une blessure au genou, qu’est-ce qui s’est passé exactement ?
Après la grosse préparation qu’on a subie, mon genou a commencé à enfler assez sérieusement. Cela a été une petite frayeur pour moi, même si je n’ai jamais vraiment ressenti de forte douleur. Finalement, j’ai fait pas mal de musculation pour solidifier tout ça et maintenant c’est derrière moi.

La saison a commencé et votre bilan est plutôt bon (quatre points), comment envisages-tu la suite du championnat ?
Très clairement il faudra se maintenir le plus rapidement possible. Je n’ai aucune envie de rejouer le bas de tableau ou la descente comme l’an passé. On joue au football pour jouer les premiers rôles donc on essaiera d’aller s’immiscer à la lutte là-haut même si on sait que ça sera compliqué.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech