Si l’intégration ultra-rapide du solide défenseur donne l’impression que Franck Queudrue a toujours été audonien, seul un mois a passé depuis l’arrivée du tank à Saint-Ouen. Un mois riche marqué par quatre titularisations, la découverte d’une nouvelle équipe et d’un nouveau championnat, et déjà la démonstration d’une sérénité à toute épreuve. Entretien.

Comment as-tu vécu ce premier mois sous tes nouvelles couleurs toi qui a toujours connu le monde pro ?
Je n’ai pas été déboussolé, ici nous ne sommes pas loin du professionnalisme, en tout cas on fait tout pour s’en approcher. Tout est très pointu, très carré, l’encadrement est de qualité. La différence avec un club pro tient vraiment du détail.

Tu as disputé l’intégralité des rencontres, mis à part la première à Fréjus, quelles sont tes impressions sur l’équipe ?
C’est difficile d’avoir une impression d’ensemble car l’équipe a montré plusieurs visages depuis le début du championnat. Mis à part à Fréjus, où l’on peut considérer que c’était un accident, on a très bien défendu. C’est important car on sait que si on concède peu de buts et qu’on est solide derrière, on ne perdra pas beaucoup de matches. Physiquement, on a également senti la différence entre Carquefou où on était un peu dans le dur et Colmar où on a très bien terminé.

Justement le National te surprend-il par sa qualité ?
Pas vraiment car je m’y attendais. Tous les championnats sont en amélioration depuis quelques années. La Ligue 2 est déjà une mini-Ligue 1 au vu des clubs qui y jouent. Le National suit cette tendance de resserrement. Aujourd’hui il n’y a plus beaucoup d’écart avec la Ligue 2. On le verra en Coupe de France.

Pour revenir à l’actualité du club, vous vous déplacez samedi au Poiré-sur-Vie, comment abordez-vous la rencontre ?
Avec beaucoup de détermination ! Ce n’est jamais facile de disputer deux matches consécutifs à l’extérieur, il faudra donc une nouvelle fois s’appliquer à être solide pour essayer de rapporter quelque chose.  

Lors de ton arrivée, tu disais avoir hâte de jouer avec Samuel Allegro, comment fonctionne votre association ?
Ca se passe très bien. On a en commun de beaucoup communiquer sur le terrain, savoir que Sam va parler me permet de me concentrer sur les joueurs devant moi ou sur ma gauche. Ca m’aide énormément. Jouer avec Sam est vraiment quelque chose de facile. 

Tu as déjà disputé deux matches à Bauer, l’atmosphère t’a plu ?
J’ai trouvé l’ambiance très sympa. On entend beaucoup nos fans à Bauer mais aussi à l’extérieur. C’est assez rare à ce niveau et on doit en profiter. Ca nous permet de sentir qu’il y a un vécu, un passé ici. C’est quelque chose qu’on apprécie tous.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Icon Sport