S. Allegro : « Des écarts de concentration »

Trois questions à Samuel Allegro

Samuel Allegro, 34 ans, capitaine inamovible du Red Star. Douze matches de championnat, douze titularisations. Jamais remplacé, l’ancien Messin est essentiel à l’Etoile Rouge. Déçu par la claque reçue à Boulogne mais confiant sur la suite de la saison, captain’ Sam nous livre ses impressions.

Cinq buts concédés à Boulogne, quatre au Poiré et à Fréjus, alors que l’équipe n’a pris qu’un but à Bauer. Comment expliques-tu ce déséquilibre entre matches à domicile et à l’extérieur ?
C’est difficile à expliquer. On cherche des solutions tous ensemble, on en discute avec le coach. C’est vrai que c’est paradoxal d’être solides et performants à Bauer et d’être si fébriles loin de Saint-Ouen. Je crois qu’on lâche prise trop facilement à l’extérieur dès qu’il y a un évènement en notre défaveur. On a l’impression qu’on prend un but et tout s’effondre. Les rares fois où on a su rester costauds c’était à Colmar (0-0) et à Charléty, mais nous n’étions pas menés.

Votre calendrier (Vannes puis Metz) semble compliqué, quels objectifs vous-êtes vous fixés pour le mois de novembre ?
On aborde ces matches là comme les autres. Pour nous c’est intéressant de jouer des gros car ça nous permet de nous jauger. A Boulogne, c’était censé être un test mais on est passé au travers, lors des deux prochaines journées on voudra se rattraper. Pour cela, il faut gagner en maturité et passer un cap dans notre approche. Au haut niveau, on ne peut pas tolérer nos écarts de concentration ou d’humeur.

Dimanche vous jouerez en Coupe contre une CFA2 à un horaire inhabituel et avec pas mal d’absents, le mot d’ordre c’est méfiance ?
Forcément car on n’a pas l’habitude de jouer si tôt juste après le déjeuner. En plus on sait que c’est une équipe qui va bien et qui vient de l’emporter mais ce n’est pas une excuse. Il y a deux divisions d’écart et on doit marquer vite, tenir le score et s’imposer. L’an dernier, déjà contre une CFA2, nous étions passés après un match très poussif à Forbach. En Coupe, le principal n’est pas d’être flamboyant, c’est la qualification ! C’est pour ça qu’on va là-bas.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech
 
 



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