Auteur de son deuxième but de la saison (à Metz samedi), Alexis Lafon a largement contribué au bon résultat nul rapporté de Saint-Symphorien. Quatre mois après son arrivée, le milieu gauche semble s’être parfaitement adapté à son nouveau club. Entretien.

Alexis, vous revenez de Lorraine avec un bon point dans vos valises,  qu’est-ce qui a changé là-bas par rapport à vos prestations précédentes à l’extérieur ?
Ce sont des choses pas forcément perceptibles. Peut-être qu’inconsciemment nous étions plus concernés, plus conscients aussi de la nécessité de se rattraper. A l’extérieur, nous avions laissé une très mauvaise image et on voulait effacer ça. L’idée c’était vraiment de jouer en équipe, l’un pour l’autre, se lâcher, et prendre l’initiative quitte à rater. A Metz, ça a fonctionné. Ca n’avait pas trop mal marché également contre Vannes, ça veut dire qu’on est sur la bonne voie et que chacun prend ses responsabilités.

Justement le fait de ne pas jouer pendant deux semaines ne risque-t-il pas de vous freiner ?
C’est un risque mais je ne crois pas. Même si on aurait aimé enchaîner, c’est aussi l’occasion de bien récupérer après un début de saison où nous n’avons pas eu beaucoup de répit. Nous avons également un match d’entraînement programmé contre Amiens vendredi, si on arrive à l’aborder en configuration championnat, comme une vraie rencontre, cela peut être intéressant. Ca reste un concurrent direct du National et c’est notre intérêt de marquer les esprits.

D’un point de vue personnel, on te sent de plus en plus à l’aise et tu commences à soigner tes statistiques (deux buts) ?
Disons que physiquement je me sens bien, donc les choses sont plus faciles sur le terrain. Je commence à avoir davantage d’automatismes avec tout le monde, ça s’est vu à Saint-Symphorien où nous avons bien combiné sur certaines phases de jeu.  Concernant les statistiques, c’est évidemment  important pour un joueur offensif, c’est ce qui donne des points à l’équipe et nous sommes jugés là-dessus. L’an dernier j’avais terminé avec quatre buts et sept passes décisives, c’est un domaine dans lequel il faut encore que j’améliore.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech