Bonjour Mickaël, quel regard portes-tu sur le résultat nul obtenu contre Boulogne ? On imagine que pour toi c’était important de bien faire ?

C’est un match que j’ai vécu avec beaucoup d’émotion entre la minute de silence et le but que j’ai eu la chance d’inscrire et de dédier à ma grand-mère décédée. Marquer a été un grand bonheur dans ce contexte vraiment pas facile, même si ça aurait été encore plus beau de gagner. On voulait vraiment se racheter par rapport au match de Cherbourg où, devant nos supporters qui avaient effectué un long déplacement, nous n’avions pas montré notre vrai visage. Je pense qu’au niveau du caractère, on a fait un bon match contre Boulogne mais ça n’a pas suffi pour arracher la victoire. 

Les résultats des matches en retard ne sont pas forcément très favorables, vous y êtes attentifs ?

Sincèrement on n’en parle pas trop entre nous, même si évidemment on regarde ce que font toutes les équipes. Aujourd’hui, on a conscience d’une chose c’est que nous avons notre destin entre nos pieds. Si on fait le boulot de notre côté, on se maintiendra ! Il nous reste maintenant huit matches pour prouver qu’on aura besoin de personne d’autre que nous-mêmes pour rester en National.

A titre personnel, après presque deux mois entiers avec la réserve, revenir comme titulaire depuis un mois et être décisif (un but, une passe décisive), ça t’a redonné confiance ?

Avoir joué avec la réserve pendant quatre matches de suite a été un mal pour un bien. Ca m’a permis de retrouver le chemin des filets et ça m’a reboosté. Je suis heureux d’avoir désormais du temps de jeu avec l’équipe première dans un nouveau rôle (à gauche dans un 4-3-3). Je dois participer au repli défensif et aider mes partenaires mais ça me laisse aussi une liberté pour rentrer dans l’axe et me rapprocher de la surface. A ce poste ou à un autre, j’espère contribuer à un déclic à Vannes. C’est une des plus belles équipes que nous ayons affronté mais on voudra à tout prix rapporter quelque chose et faire preuve de caractère !

Propos recueillis par François-Xavier Valentin

Crédit photo : Drella Forever