Red Star – LOSC II

Ces joueurs qui ont évolué sous les couleurs du Red Star et du LOSC


Le Red Star et le LOSC possèdent tous deux un riche passé avec des joueurs qui ont marqué les esprits aussi bien dans un club que dans l’autre. Mercredi, les deux clubs se retrouvent pour disputer un match amical de préparation à partir de 18h. Après un premier Red Star Story consacré aux oppositions qui ont marqué l'histoire de ces deux club, Redstar.fr vous propose de replonger dans nos souvenirs et de (re)découvrir quelques joueurs qui ont fait de ces clubs des légendes. Récit.

Julien Darui, l’homme volant
Julien Darui est ce que l’on appelle un mythe. Elu en 1999 par le quotidien sportif « L’Equipe » meilleur gardien français du XXe siècle, le portier a marqué de son empreinte ses passages au Red Star, à l’Olympique lillois et au LOSC (le LOSC est né de la fusion de deux clubs en 1944, l’Olympique lillois et SC Fivois). Le gardien débarque à l’Etoile Rouge en 1940. Il arrive avec deux finales perdues de Coupe de France, avec Charleville en 1936 et l’Olympique lillois en 1939. Il va connaître la victoire avec le Red Star. Les Audoniens retrouvent en effet, en 1942, le stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes en finale de la Coupe de France, pour affronter le FC Sète. Les Audoniens s’imposent 2-0 et soulèvent le trophée pour la cinquième fois. En 1944, Julien retournera dans le Nord pour jouer dans le tout récent club du LOSC. Mais Julien Darui marque également les esprits par son jeu et son autorité naturelle. Considéré comme un des gardiens tricolores les plus spectaculaires, il brille dans ses sorties aériennes et ses dégagements, ou dans ses relances aussi bien au pied qu’à la main. Ce talent a conduit naturellement Darui à être sélectionné à vingt-cinq reprises en équipe de France.
(Décrouvrez le portrait de Julien Dariu, Le mythe de l’homme volant, en cliquant ici)

André Simonyi, alias « Bandy »
Né Hongrois, puis naturalisé Français, André Simonyi a marqué les esprits lors de son passage au Red Star. Arrivé en France à l’âge de dix-huit ans en provenance de l’Attila de Budapest, il s’installe deux saisons à l’Olympique lillois. Mais c’est à Saint-Ouen qu’il devient l’idole des supporters. L’attaquant est associé à Aston et le duo ne cesse de faire rêver. Auteur de cent trente-six buts en D1, il en inscrit soixante-trois avec le Red Star (entre 1936 et 1946, puis 1948 et 1949) et trente-sept avec l’Olympique lillois (entre 1933 et 1935). Sa meilleure performance date de 1938 quand il claque vingt-et-un buts au cours de la saison. Elégant, doué techniquement, Simonyi est redouté pour son sens du but. Ses amis l’ont ainsi surnommé « Bandy ». Avec l’Etoile Rouge, il décroche la cinquième Coupe de France du club en 1942 face à Sète (2-0). Simonyi a été appelé à quatre reprises en équipe de France où il a inscrit un but. Passionné, il se convertit en entraîneur. André Simonyi est notamment revenu entraîner le Red Star en 1959-1960.

Roger Vandooren, l’homme le plus rapide
Joueur emblématique du LOSC d’après-guerre qui domine le football hexagonal, l’attaquant est venu en fin de carrière du côté du stade Bauer. Arrivé au LOSC en 1945 en provenance de Choisy-le-Roi dont il est originaire, Vandooren marque les esprits en Coupe de France en inscrivant quatre buts en finale, dont un doublé en 1946 face au… Red Star ! Mais Vandooren est également célèbre pour avoir inscrit le but le plus rapide en finale de l’épreuve en 1947, après seulement vingt-neuf secondes de jeu face à Strasbourg (2-0). Son aventure lilloise est une véritable réussite puisqu’il décroche le titre de champion de France en 1946, mais également trois Coupes de France consécutives en 1946, 1947 et 1948. A la fin des années 1950, le Red Star connaît des difficultés en D2. C’est dans ce contexte que Vandooren débarque à Saint-Ouen. L’avant-centre ne dispute qu’une seule saison (1956-1957) où il joue trente-deux rencontres pour inscrire un but. Roger Vandooren connaît lui aussi l’équipe de France puisqu’il a été appelé à quatre reprises.

Georges Meuris, le capitaine
Né en Belgique, Georges Meuris a lui aussi connu les deux clubs, l’Olympique lillois et le Red Star. Le milieu de terrain se révèle dans le Nord après deux bonnes saisons. Une époque où il décroche le titre de champion de France en 1933. Meuris débarque au Red Star en 1936 après des passages au SO Montpellier et à Valenciennes. Réputé comme étant sobre mais particulièrement dynamique, c’est à Saint-Ouen qu’il va écrire certaines de ses plus belles pages. Au sein de l’Etoile Rouge, Georges Meuris va s’installer au point de devenir le capitaine de l’équipe et de la génération qui a remporté la cinquième Coupe de France en 1942. Ses qualités sont notamment récompensées par une sélection en équipe de France en en 1937.

Découvrez le premier Red Star Story, consacré à la longue histoire des confrontations entre Red Star et Lille, en cliquant ici.

Loic Revol



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