Gaëtan, nous t’avons suivi lors du Tournoi de Toulon où la France a perdu en finale contre le Brésil. Comment as-tu vécu cette semaine en bleu ?
Très bien. C’est un groupe que je côtoie depuis quelques années. On s’entend tous très bien et on le ressent sur le terrain. On n’arrive pas en finale sans un bon groupe. On aurait aimé gagner mais on a réalisé un beau parcours. Une belle expérience à vivre. 

D’un point de vu personnel, quel bilan fais-tu de cette saison sous le maillot Vert et Blanc?
J’avoue avoir vécu des débuts assez difficiles. Je suis arrivé avec quelques pépins physiques et le coach ne m’a pas donné la confiance que j’attendais. J’ai continué à travailler dur et le changement de staff m’a fait du bien. À partir de la, on a enchaîné les bonnes performances donc c’était plus facile pour moi. Le groupe m’a aussi énormément aidé à m’intégrer. 

Tu es venu de Bordeaux pour avoir du temps de jeu. Peut-on dire que le Red Star a été une réussite?
Oui je pense. Tant au niveau footballistique que humain ca a été une année fantastique. J’avais du temps de jeu, c’était le principal. Après, marquer des buts, ça récompense la belle saison. Dans une carrière, il faut avoir de bonnes statistiques, c’est toujours glorifiant mais je n’aurai jamais réussi sans le groupe.

Quels sont les trois moments qui t’ont marqué au Red Star ?
Tout d’abord, mon premier match en tant que titulaire (contre Ivry en Coupe de France, victoire 3-1). L’équipe était derrière moi. Pour le moral, il fallait que je joue. C’était ma chance et j’ai su la saisir, c est ce match qui lance ma saison ! Ensuite, mon but contre Orléans fut un beau moment. À domicile, devant les supporters, c’était incroyable. Sans doute le plus beau but de ma carrière. Et pour finir, le dernier match de championnat à domicile avec cette belle fête, cette communion avec les supporters, un instant magique. Je n’avais jamais connu ça. On fait du foot pour vivre des moments comme ça. 

Gaëtan, va-t-on te revoir un jour à Bauer ?
On ne sait pas ce que la vie nous réserve. C’est un club qui m’a fait confiance et je ne l’oublierai jamais. Si un jour je devais revenir, ce serait avec plaisir. Le Red Star doit retrouver le monde professionnel. Et si c’est le cas, je pourrai réfléchir à un retour sur le court terme. Mais aujourd’hui, tout dépend de mon évolution personnelle. 

Vas-tu garder des contacts avec tes anciens coéquipiers ?
Je suis rentré dans un groupe avec qui j’ai tissé des liens inoubliables. On se reverra quoiqu’il arrive. C’est une certitude.

Le mot de la fin ?
Je tiens a remercier l’ensemble du club et les supporters pour leur soutien. J’espère que l’année prochaine, le Red Star parviendra à monter en ligue 2. Il le mérite, tant pour les dirigeants que pour les joueurs, les coachs et les supporters.

Entretien réalisé par Maxime Eyrignoux
Crédit Photo: Panoramic