« En tout cas : on y croit ! »

Jacques Desvallons, fidèle supporteur du Red Star.

Habitué des tribunes de Bauer depuis quelques décennies, Jacques Desvallons nous raconte sa relation avec le Red Star...

On vous voit souvent dans les tribunes pendant les entraînements et les matches. Depuis combien de temps venez-vous ?

J’avais 22 ans quand je suis venu pour la première fois à Bauer. C’était en 1953 ! Avant j’étais supporteur du Limoge Football Club qui jouait en première division avec Sauvage, Goujon, Remetter.

Mais quand je me suis marié avec mon épouse, nous avons dû quitter la région faute de trouver du travail… Nous sommes arrivés à Saint-Ouen cette année 53. Comme j’étais trop loin pour encourager Limoges, j’ai commencé à supporter le Red Star. En quelques sortes je suis un expatrié du football !

À l’époque, il n’y avait pas la tribune derrière les buts, c’était simplement un tas de de terre. On montait dessus pour regarder les matches. Aujourd’hui j’ai une place bien étudiée en tribune honneur ! J’ai trouvé l’endroit pour suivre parfaitement le match sans être gêné par l’éclairage.. C’est stratégique. J’y retrouve des amis qui n’habitent pas forcément Saint-Ouen mais qui supportent le Red Star aussi.

 

Un groupe d’amis fidèles prêt pour cette saison ?

Oui ! Mais la lutte va être dure ! On l’a vu à Amiens… Les adversaires se sont autant renforcés que nous. J’ai vu que l’on avait recruté de jeunes prometteurs comme d’autres expérimentés. Et puis on a recruté beaucoup de grands joueurs ! Ca, ça me plaît. On verra bien à la fin de la saison si ça aura payé. En tout cas, on y croit.

 

En attendant les prochains grands moments, quels sont vos meilleurs souvenirs de l’Étoile Rouge ?

Probablement ceux à l’époque de la première division avec Nestor Combin et Roger Magnusson. Des matches du tonnerre ! En tribune comme sur le terrain.

Quand on sentait que Combin était moins efficace, on avait une technique pour le re-motiver : on criait « Combin, une chanson ! Combin, une chanson ! » et dans les dix minutes suivantes, on était sûr qu’il allait marquer.

 

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Nestor Combin et Roger Magnusson

Crédit Photo : Collection G.Saillant



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