Fomen est audonien

Le Red Star annonce la signature de Charley Fomen

Le Red Star est heureux d’officialiser la signature de Charley Fomen. Passé par l'OM, Dijon ou encore Clermont le défenseur camerounais de 28 ans vient renforcer l’arrière garde audonienne. Entretien.

Bienvenue Charley, peux-tu décrire ton parcours ?

Je suis né à Buéa au Cameroun et j’ai commencé le foot dans un petit village à l’ouest du pays. À 15 ans, j’ai intégré le centre de formation de Mount Cameroun, situé dans ma ville natale. Ma dernière année m’a permis de jouer en D1 camerounaise, puis je suis allé au Panthère du Ndé, l’un des plus grands clubs du pays. Je n’ai joué que six mois car il y avait la CAN U20 cette année là. Nous avons perdu en finale contre le Ghana de André Ayew.

Cette finale t’a donné un bon coup de projecteur…

Oui, j’ai eu beaucoup de sollicitations en France, de la part de Saint-Etienne, Monaco, ou encore Marseille. La visite de José Anigo et Pape Diouf au Cameroun a vraiment fait basculer les choses. En plus, j’étais fan de l’OM. J’ai signé à Marseille et j’ai été présenté à la presse en compagnie de Lucho Gonzalez. Un moment inoubliable. J’ai ensuite été prêté à Dijon où j’ai joué 28 matches l’année de la montée en Ligue 1. J’ai rejoint Clermont en Ligue 2 où j’ai joué une cinquantaine de matches.

Pourquoi avoir rejoint l’Islande ensuite ?

Après Clermont, j’ai été éloigné des terrains pendant un an à cause d'une blessure. Je cherchais un nouveau challenge et j’ai signé en Islande dans l'une des meilleures équipes du championnat : FH Hafnarfjörður. Ils m’ont ensuite prété dans un autre club de la division où j’ai joué quasiment tous les matches de la saison. Après le décès de mon père en janvier dernier, je suis retourné au Cameroun. Je suis fils unique je me devais donc d’être auprès de ma famille. 

Aujourd’hui, c’est un nouveau challenge pour toi. Quelles sont tes ambitions ?

J’ai fait énormément d’efforts physiques pour retrouver la forme et signer ici. Je veux surtout reprendre du plaisir à jouer au football. Les dirigeants du Red Star m’ont fait confiance et je dois leur rendre. Ils m’ont redonné le sourire et l’envie d’aller encore plus haut. Dans ma tête, je veux juste faire une bonne saison, dans une bonne ambiance avec de bons résultats.

Que connais-tu du Red Star ?

C’est un club à part. En 2012, lors de Red Star / Marseille au Stade de France, j’étais sur le banc olympien. La présence d’environ 50.000 spectateurs m’avait impressionné. Je me suis rendu à quel point le Red Star pouvait générer autant de ferveur. J’espère que nous allons de nouveau fédérer un maximum de personne autour du club.

Tu t’entraînes avec le club depuis deux semaines. Ton intégration est déjà faite ?

Oui, ça m'a facilité la tâche. Et je connais bien le coach car il m’a eu sous ses ordres lors de mon passage à Clermont. Notre entente est très bonne. Il m’a parlé du projet, j’ai tout de suite adhéré. 

Propos recueillis par Maxime Eyrignoux



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