Mourad, peux-tu nous retracer ton parcours ?

Il est assez atypique. J’ai commencé le foot à l’âge de 8 ans dans le club de Bondy. À 13 ans, j’ai intégré l’INF Clairefontaine où j’ai côtoyé notamment Sébastien Corchia et Yassine Brahimi. À l’issue de cette pré-formation, j’ai rejoint le centre de formation de Strasbourg. Mon parcours professionnel a débuté en Belgique à Charleroi SC. J’y ai vécu quatre années intenses avec une montée en 1ère division. Je garde une très belle expérience de mon passage là-bas. J’avais 19 ans et j’ai gagné beaucoup en maturité. Aujourd’hui, le club joue les premiers rôles dans son championnat. Je suis ensuite parti un an en Roumanie, dans le club de Petrolul aux côtés d’Adrian Mutu. J’ai découvert la League Europa avec des matches contre le Celtic ou le Viktoria Plzen. Je suis ensuite revenu une saison à Malines (D1 Belge) et je sors d’une saison en Algérie, à Hussein-Dey.

Après sept ans à l’étranger, tu es de retour en France et surtout dans le département qui t’a vu naître ! Pourquoi avoir rejoint le Red Star ?

Je reviens en France et je suis vraiment heureux. Je veux être quelqu’un d’ici et pas d’ailleurs. Ça fait des années que je joue à l’étranger et j’ai toujours dû m’habituer à l’environnement. Ici, c’est un peu plus facile, près de ma famille, dans un club que je connais très bien.

Justement que sais-tu de l’Étoile Rouge ?

Le Red Star est un club que je connais depuis tout petit. Étant de Bondy, j’ai toujours voulu jouer ici. C’est le club qui attire les plus jeunes. La ferveur n’a pas changé, c’est un vrai plus. J’ai joué des millions de fois contre le Red, sur la pelouse en herbe de Bauer, dans ce stade chargé d’histoire.

Tu as fait une partie de la préparation avec l'équipe. Comment s'est t-elle déroulée ? 

J'apprends à connaître l'équipe petit à petit mais j'ai très bien été intégré. Il y a de la qualité dans ce groupe. J'ai vu les deux matches contre Pau et Auxerre, nous montons en puissance. Pour ma part, je suis impatient de commencer sous mes nouvelles couleurs.

Maxime Eyrignoux & Paul Ducassou