Né le 23 avril 1985 dans le 19ème arrondissement parisien, Ousmane Sidibe tâte le cuir dans son quartier avec ses amis avant de signer dans son premier club, l’Espérance Paris 19ème, à l’âge de 10 ans. Puis il découvre le foot à onze aux Lilas. Quatre saisons en N2 plus tard, celui qui jouait ailier à l’époque connait des passages brefs mais joue toujours d’abord à Noisy-le-Sec puis à Villemomble où il rate de peu la montée en National : « Tout se jouait lors du dernier match, face à Alfortville« , se souvient le défenseur. « Mais un joueur du nom de Wissam Ben Yedder a inscrit deux buts, ce qui a permis à l’UJA de remporter la rencontre et d’accéder à l’échelon supérieur« . Après une saison à Aubervilliers où il côtoie Steve Marlet, il s’engage au PFC où il ne reste qu’un an et demi. Direction le sud et Cannes plus particulièrement où Sidibe évolue en N2. Un exercice plus tard, en 2013, il rallie Orléans en National où, partenaire de Loïc Puyo, il connait sa saison la plus faste, avec une montée en Ligue 2 à la clé. Suite à ses belles performances, Sidibé connait sa première cape internationale avec la Guinée et participe à la CAN 2019, mais s’incline en quart de finale face au futur vainqueur de la compétition, l’Algérie.

Ousmane Sidibe portera le numéro 20 au Red Star.

« À Orléans, on avait un très bon groupe. On a fini premier en perdant trois matches seulement sur toute la saison« . Suite à la montée, Sidibe signe son premier contrat professionnel. Malheureusement, la joie est de courte durée puisqu’Orléans retrouve le National quelques mois plus tard. Pour la saison 2016/2017, Ousmane effectue un retour au PFC pour deux ans, où il connait une nouvelle montée en Ligue 2, puis retourne dans le sud à Béziers, pour la saison 2018/2019, dont il ne peut empêcher la descente en National en mai dernier. Désormais au Red Star, le défenseur ne vient pas tout à fait en terres inconnues : « Je suis content d’avoir rejoint le groupe, dont je connais la plupart des joueurs. Le projet du club m’a séduit et j’ai hâte de jouer avec autant de ferveur qu’il y a ici à Bauer. »