Mathieu Rangoly : « Retrouver la compétition »

Interview de la nouvelle recrue audonienne

Le jeune latéral droit Mathieu Rangoly est la dernière recrue du mercato hivernal audonien. Premier contact.

Quel a été ton parcours avant d’arriver au Red Star ?
J’ai commencé à jouer à l’âge de sept ans, en Martinique, pendant un an. J’ai arrêté l’année suivante avant de disputer deux saisons à Courcouronnes, puis d’être recruté par Evry, ou j’ai également passé deux ans en 13 ans régional, avant de signer au PSG en 2003 à quatorze ans, où je suis resté jusqu’en juillet 2009. Depuis lors, j’ai continué de m’entraîner avec la CFA du PSG, en alternant avec des stages UNFP. Je suis donc prêt à jouer, seul le rythme de la compétition me manque encore.

Ca a toujours été le foot pour toi ?
Je ne mesure qu’un mètre soixante quatorze, donc on ne dirait pas, mais j’ai fait du basket avant de commencer le foot. Mais j’étais tout jeune, donc c’était surtout de l’amusement.

Quels sont tes souvenirs footballistiques les plus marquants ?
Certainement les tournois que j’ai disputé avec le PSG quand j’avais quatorze ans, à Manchester et en Malaisie. Ce sont des moments inoubliables. Nous avons afronté des équipes de tous les pays : du Brésil, d’Italie… Nous représentions la France, parmi des équipes prestigieuses comme la Juventus, Manchester ou Barcelone. Sportivement, ça n’a pas été une réussite malgré notre potentiel, mais du point de vue de la découverte, c’était très riche.

Tu as toujours joué arrière latéral ?
Non, j’ai débuté comme numéro six avant de jouer en défense centrale, mais ma taille était plus adaptée au poste de latéral. J’ai évolué plus haut ponctuellement, en tant que milieu droit, lors d’un tournoi à Barcelone. Mais c’était davantage un choix tactique de l’entraîneur pour essayer d’apporter ma vitesse dans les contres, car nous jouions contre une équipe brésilienne. Ca a fonctionné, mais je préférais déjà défendre. Même si je participe offensivement, ce que je préfère, c’est récupérer le ballon. Je peux être passeur, mais je ne suis pas fait pour être buteur.

Que penses-tu pouvoir apporter au Red Star ?
Ma rigueur défensive. J’aime quand mon équipe défend bien, ne prend pas de but. Si après je peux apporter offensivement, pourquoi pas, mais ma priorité, c’est la défense.

Que serait une fin de saison  réussie pour toi ?
Ma priorité, c’est d’abord de retrouver la compétition, car je n’ai pas joué pendant six mois. Si par la suite on peut recoller au haut du tableau avec le Red Star, ce serait parfait.

Propos recueillis par Michaël Grossman



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