Le directeur technique du Red Star fait le point sur le bouleversement de l’organisation des matches du week-end.

Toutes les compétitions sont reportées ce week-end. Quelle réaction peut avoir le club pour maintenir les organismes et les esprits en éveil ?
Il a fallu être réactif pour trouver des solutions de repli. Demain, l’équipe première jouera un match amical à 11h00 sur le terrain synthétique de Joliot-Curie, contre Viry-Châtillon (CFA). Hier matin, nous étions informés du report de la rencontre de la réserve et de l’équipe 3. Nous avons tout de suite appelé l’entraîneur de la division d’honneur du PFC, ce qui nous a permis d’organiser deux matches amicaux dimanche, à Joliot-Curie aussi, à 13h30 et à 15h30 entre les équipes 2 et 3 de nos deux clubs.

Quelles difficultés principales se posent dans l’organisation de rencontres amicales au tout dernier moment ?
C’est très compliqué de trouver des terrains, parce que la Ligue a tout fermé. Nous avons la chance de bénéficier d’un terrain synthétique, donc nous les utiliserons demain matin, et demain après-midi. Pour les U19, U17 et U15, c’est plus compliqué de trouver une case horaire. Nous cherchons à trouver des matches dans l’urgence. Mais les adversaires potentiels sont confrontés aux mêmes difficultés que nous. Des solutions internes peuvent également être trouvées : Benoît Tosi a par exemple organisé une opposition entre l’équipe 1 et l’équipe 2 des U15 demain après-midi à 13h30 sur le synthétique de Joliot-Curie.

Des entraînements en salle ont-ils pu être organisés ?
Le gymnase de Joliot-Curie n’est pas réservé au club. Il y a du handisport, du basket… Difficile là encore de trouver des créneaux.

Ce report général sera t-il plus pénalisant pour certaines équipes que pour d’autres ?
Ca commence à nous inquiéter un petit peu pour les U19 de Sébastien Robert, qui n’ont disputé que neuf matches depuis le début de la saison. Nous devrons peut-être jouer pendant les vacances scolaires, avec les difficultés que ça comporte en terme de disponibilité des joueurs. Il faudra peut-être composer des équipes avec des effectifs incomplets.

Le calendrier des équipes va se concentrer encore davantage. Est-ce préoccupant ?
Ce qui m’ennuie, ce n’est pas de jouer toutes les semaines, c’est de se demander avec quels effectifs nous allons devoir jouer, si des matches sont programmés pendant les vacances scolaires.

Propos recueillis par Michaël Grossman