Formula Bula : J-1 !

Guillaume Bouzard au stade Bauer !

Du jeudi 12 au dimanche 15 mai : la BD envahit la ville de Saint-Ouen ! Sous la direction artistique de l’association Ferraille, la planète « Formula Bula » atterrit également au Stade Bauer avec une exposition, dans l’enceinte même du stade, signée Guillaume Bouzard ! Avant d’exposer ses œuvres dans le couloir des vestiaires, Guillaume Bouzard nous livré ses impressions et sa vision du foot !

Guillaume, comment la BD est-elle entrée dans votre vie ?
A l’âge de huit ans, mon père m’a abonné à Spirou ! J’ai eu un coup de foudre pour les tuniques bleues et à partir de ce moment là j’ai voulu en faire mon métier ! Je me suis mis à dessiner tout gamin et ça a encore renforcé ma vocation.

Vous participez cette année au festival Formula Bula qui commence jeudi à Saint-Ouen, comment se sont passés les préparatifs ?
Très bien ! Quand on m’a proposé de venir, j’ai trouvé que c’était une super idée de réunir des planches sur le football dans un stade. Un lieu un peu anachronique par rapport aux lieux habituels d’exposition pour la bande dessinée mais très logique par rapport à mon travail.

C’est assez rare d’aborder le foot par la bande dessinée, c’est une envie qui vous vient de loin ?
C’est tout simplement parce que je joue au foot depuis tout petit. Je fais partie de ces millions de footballeurs amateurs du dimanche. Le foot est une vraie passion mais plus au niveau du jeu lui-même que du suivi des résultats des matches.

Vos planches paraissent régulièrement dans la presse (Libération pendant le Mondial, Sofoot chaque mois), est-ce à dire que vous avec une âme de journaliste ?
Peut-être qu’il y a un peu de ça. Ce travail journalistique, je l’ai surtout effectué lors de mes piges pour Libération pendant la Coupe du Monde puisque c’était une mission quotidienne, hyper fatigante et passionnante à la fois car il fallait être aux aguets de l’actualité (et on en a pas manqué pendant l’édition sud-africaine…) ! Pour So Foot, c’était un peu différent. Dès la naissance du magazine, j’ai pris contact avec eux pour dessiner dans leur canard. Je me sentais assez proche de leur projet de marier football, culture et société, ainsi que le ton décalé avec lequel il voulait l’aborder. Depuis, chaque mois, je publie une de mes planches en ouverture du magazine.

Vous suivez un peu l’actualité du Red Star cette année ?
Sincèrement assez peu. Je suis d’assez loin les résultats en général et je n’ai pas vraiment d’équipe favorite. Néanmoins tout le monde connaît le Red Star ! C’est un club mythique. Là où je vis dans les Deux-Sèvres il n’y a pas de grands clubs, il y a bien Niort mais cela ne déclenche pas les passions. J’ai quand même une petite faiblesse pour Saint-Etienne en souvenir de leur épopée, mais au-delà des équipes, c’est le jeu qui m’intéresse.

Votre album « Football, Football » est paru avec différentes couvertures aux couleurs des grands clubs français, pour la prochaine édition, vous en consacrez une au Red Star ?
A vrai dire c’était une idée de mon éditeur. C’est un petit clin d’œil aux couleurs qui ont marqué l’histoire du football français. Pour une couverture dédiée au Red Star ? Dès que le club retrouve les sommets ?! L’étoile rouge, ça pourrait donner une petite touche sympa en tout cas !

Retrouvez les planches de Guillaume Bouzard au stade Bauer !
Jeudi , Samedi  et Dimanche de 8h à 20h.
Vendredi de 8h00 à 15h.
Du lundi 16 au vendredi 27 mai, de 8h à 20h.

http://www.formulabula.com/

Propos recueillis par François-Xavier Valentin



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