M. N’Zif : « La lutte sera rude »

L’interview du nouveau milieu offensif audonien

Milieu de terrain à la réputation de feu follet, Mourad N’Zif est un joueur explosif. Formé au Mans où il a lancé sa carrière, il signe aujourd’hui au Red Star pour relever un nouveau défi à 28 ans. La dernière fois qu’il est venu à Bauer, Mourad N’Zif a délivré une passe décisive avec Orléans et son équipe s’est imposée. Le signe de succès futurs ? Entretien.

Comment te sens-tu après avoir signé ici ?
Je suis très content car c’est une volonté que j’avais depuis longtemps. C’est un club que j’ai toujours suivi et le voir revenir en National l’an dernier m’avait déjà fait plaisir. Pouvoir signer aujourd’hui c’est une satisfaction pour moi qui ai grandi en Ile-de-France, dans le Val d’Oise. Jouer pour un club de la région parisienne, c’est quelque chose qui manquait à mon parcours.

On te décrit comme un milieu vif et technique, ça te correspond ?
Complètement ! Je ne suis pas très grand (1m75) mais je mise beaucoup sur la vitesse et la technique pour faire la différence. J’aime jouer sur les côtés, de préférence à droite vu que je suis droitier, mais je peux aussi jouer à gauche. En fait, je dirais que je suis un joueur d’aile avec tout ce que cela comporte.

Tu es déjà passé par Beauvais, Pau ou encore Laval, cette expérience du National va te servir ici ?
Disons que j’espère savoir l’utiliser. Le National est un championnat très particulier, un peu plus compétitif chaque année, d’un niveau qui se rapproche selon moi de la Ligue 2. Il faut savoir répondre à ces exigences et y avoir joué pendant presque sept ans peut aider surtout que la lutte sera rude cette saison avec six descentes.  

Tu as également connu le championnat belge, que gardes-tu de cette période ?
Je n’y suis pas resté longtemps puisque j’avais signé pour cinq ans à l’AFC Tubize et que je suis parti au bout de six mois. Tout ne s’est pas passé comme je le souhaitais, peut-être qu’à vingt-cinq ans j’ai fait une erreur de jeunesse en choisissant de partir à l’étranger. Ca m’a quand même permis de découvrir quelque chose de nouveau et de m’ouvrir l’esprit.

On parle souvent des difficultés d’adaptation à la région parisienne, c’est quelque chose que tu ne crains pas ?
Absolument pas puisque comme je le disais je suis un Parisien qui a toujours joué en province. Je suis très motivé à l’idée de jouer ici et mon adaptation ne sera vraiment pas un problème puisque j’ai grandi dans le coin.

Tu vas redécouvrir Bauer, un endroit qui te réussit plutôt bien (passeur décisif lors de la victoire d’Orléans cette saison), impatient ?
C’est sur que cela reste un souvenir agréable. Mais bon c’est un souvenir avec Orléans, maintenant il m’en faut de nouveaux avec le Red Star (rires) !

Pour un joueur rapide comme toi, jouer une semaine sur deux sur synthétique c’est une bonne nouvelle ?
Oui c’est une bonne surface. Je la connais bien puisque je m’entraînais quotidiennement dessus lorsque j’évoluais en Belgique. Il faut juste faire attention aux blessures mais sinon c’est parfait. En plus ici, avec le public qui pousse, il y a tout pour se motiver et réussir !

Propos recueillis par François-Xavier Valentin



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