A. Oudrhiri : « S’améliorer à l’extérieur »

Trois questions à Amine Oudrhiri

Titulaire dans l’entrejeu audonien depuis six matches sans discontinuer, le jeune Oudrhiri est un des hommes en forme de l’Etoile Rouge. Auteur d’un but somptueux contre Poissy, le numéro 10 a offert la qualification aux siens. L’occasion de faire le point sur son début de saison.

Après ton coup-franc presque décisif contre Bastia (le ballon avait frappé la transversale avant de revenir sur Pierre Gibaud, buteur sur le coup), tu as récidivé en marquant cette fois directement contre Poissy. Les coups de pied arrêtés c’est une de tes spécialités depuis longtemps ?
Pas vraiment, je m’entraîne dur dans cet exercice mais c’est assez nouveau de les frapper si régulièrement. L’année dernière, je n’en avais pas trop eu l’opportunité car il y avait un tireur attitré au Racing. Cette saison, nous sommes plusieurs à pouvoir les frapper. C’est une chance pour l’équipe. Personnellement, si j’ai osé prendre mes responsabilités dans cet exercice contre Poissy c’est aussi que j’ai senti qu’on me faisait confiance.

Tu es le plus jeune de l’équipe (19 ans) et tu as pourtant la mission difficile d’organiser le jeu, comment abordes-tu ce rôle ?
Sans me poser de question. Le groupe m’aide énormément à assumer. Avec des joueurs comme Sam (Allegro) ou Franck (Queudrue) derrière et Cédric (Sabin) devant, je reçois énormément de conseils, j’essaye de faire du mieux que je peux, peu importe mon positionnement. Que je sois en soutien des attaquants comme contre Orléans, ou plus bas sur le terrain, je m’adapte. J’aime bien les deux postes même si j’apprécie beaucoup la liberté que je peux avoir dans un rôle de relayeur, face au jeu.  

L’équipe a remporté son premier match à l’extérieur cette saison le week-end dernier, tu penses que ça peut être un déclic avant le déplacement à Boulogne vendredi ?
J’espère ! En championnat, nous n’avons pris que trois points à l’extérieur (trois matches nuls) et ce n’est pas suffisant. On a une petite lacune là-dessus et d’avoir gagné à Poissy, même si c’était un match de Coupe, doit nous permettre de nous améliorer en déplacement. On doit à retrouver à l’extérieur l’envie et l’agressivité qui nous caractérisent à Bauer. Le match à Boulogne-sur-Mer vendredi est le premier d’une série de trois gros rendez-vous (Ndlr : Vannes et Metz suivront). A l’issue de cet enchaînement, on saura un peu mieux ce qu’on vaut dans ce championnat et quels doivent être nos objectifs.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech



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