E. Fernandes : « Heureux d’avoir ma chance »

Trois questions à Eddy Fernandes

A vingt et un ans, Eddy Fernandes a déjà appris la patience. Monté en grade cette saison et désormais partie intégrante de l’équipe première, l’ancien capitaine de la réserve audonienne s’est vu offrir sa chance en National. Titulaire contre Vannes, il a livré un match plein. Impressions.

Après plusieurs matches dans le groupe, tu as été titulaire pour la première fois de ta carrière en National. Comment cela s’est passé ?
Disons que j’avais eu le temps de m’y préparer. Toute la semaine précédant la rencontre, le coach m’a fait comprendre que j’aurai ma chance. On avait beaucoup d’absents à déplorer au milieu donc je me doutais que ça serait mon tour. Pendant le match, j’ai essayé de jouer simple et de m’appliquer dans le placement en respectant les consignes. Le but c’était vraiment de bien défendre et de jaillir vite à la récupération. On a rempli le premier objectif, un peu moins le deuxième mais il y avait une grosse écurie en face.

Tu as connu la réserve l’an dernier, la CFA en 2010 déjà au Red Star, quelles sont les principales différences avec le National ?
Le National est un championnat beaucoup plus physique avec un rythme plus soutenu. C’est très athlétique et il ne faut pas avoir peur. Ca me plait, il faut toujours être irréprochable dans l’engagement. Tactiquement c’est aussi plusieurs crans au-dessus de ce que j’ai pu connaître. Je suis heureux d’avoir ma chance car chaque match me fait progresser. Depuis le début de la saison je n’ai pas beaucoup joué mais je n’ai pas ruminé ma frustration. Je savais que ça viendrait.

Samedi, l’équipe se déplace à Saint-Symphorien pour un nouveau choc face à Metz, comment vous préparez-vous ?
Un peu comme contre Vannes, il faudra d’abord penser à être solide. On voudra montrer que ce qu’on arrive à faire chez nous n’est pas un hasard et qu’on est capable de le reproduire à l’extérieur. Face au second du championnat et contre une équipe qui évoluait encore en Ligue 1 il y a quelques années, c’est un gros défi. L’objectif c’est de retrouver la motivation, qu’on à Bauer, en déplacement. Pour l’adaptation, on se prépare toute la semaine sur la pelouse de l’Ile des Vannes. Tout le monde est impliqué dans la préparation de cette rencontre et on espère que ça va payer.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech



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