Tafa Dieye : « Prêt à tout pour le club »

Trois questions à Tafa Dieye

Trois questions à Tafa Dieye
Il est l’aboyeur du Red Star. Omniprésent par le geste et la parole sur le terrain, Tafa Dieye est un milieu hyperactif. Après avoir dépanné en défense, il a retrouvé son poste naturel depuis quelques rencontres. Entretien.

A Metz, toi et l’équipe aviez réalisé un match plein, c’est une rencontre référence pour vous ?
C’est sûr que là-bas nous avons effectué une belle performance mais je ne pense pas qu’on doive parler de déclic ou de match référence. Ca peut paraître prétentieux mais avant même cette rencontre nous nous savions capables de rivaliser avec n’importe qui, même à l’extérieur. On est content de ce qu’on a fait là-bas mais c’est derrière nous. Aujourd’hui il faut regarder devant et penser à Luzenac. Il faut gagner et alors on pourra dire que le nul à Metz a été utile en terme de confiance.

Tu seras suspendu contre Luzenac pour une accumulation de cartons jaunes, comment vis-tu cette situation ?
Ce n’est jamais facile à accepter.  Je sais que je dois m’améliorer dans ce secteur même si mon jeu et mon poste sur le terrain m’exposent aux avertissements. Je suis encore jeune, j’essaye de progresser tous les jours pour canaliser mon agressivité. C’est dur de manquer ce match car je sais que c’est une échéance très importante pour le club et pour nous et j’avais vraiment envie d’y participer. Ce n’est vraiment pas le bon moment pour être suspendu.

Depuis quelques matches, tu es un pion essentiel du milieu de terrain. Auparavant, on t’avait vu jouer en défense centrale en début de saison, qu’as-tu pensé de cette expérience ?
Ce n’était pas facile car un poste plutôt inhabituel pour moi. C’est un rôle que j’aime bien même s’il demande énormément d’automatismes. Je l’ai fait pour dépanner car il y avait beaucoup d’absents mais si le coach et le club ont encore besoin de moi à ce poste, je le ferai sans aucun souci. Je suis plus à l’aise au milieu évidemment mais je m’adapterai toujours. Pour le club, je suis prêt à tout.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech



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