Red Star International : Côte d’Ivoire

Une histoire commune

La Coupe d’Afrique des Nations commence véritablement aujourd’hui avec l’entrée dans la compétition du grandissime favori ivoirien. L’occasion pour redstar.fr de se souvenir de ces joueurs, entraîneurs ou moments qui ont construit l’histoire commune de l’Etoile Rouge et de la Côte d’Ivoire.

Les années 90 : parole à la défense
Il existe une vraie tradition des défenseurs ivoiriens au Red Star. Cyril Domoraud n’est pas le premier mais celui que son père destinait à une carrière de diplomate a marqué les esprits de tous ceux qui l’ont côtoyé. Son passage au Red Star (1994-1996) est court mais l’enfant de Lakota confiait lors d’un récent passage à Bauer en gardait "de très bons souvenirs car c’est de là que tout est parti avec mon premier contrat professionnel". Son bail sous le maillot Vert et Blanc correspond à deux bonnes saisons du Red en deuxième division. Son calme en défense l’aide à se faire repérer, à vingt-quatre ans sa maturité impressionne. Bordeaux puis Marseille en France, l’Inter en Italie, l’Espanyol de Barcelone jalonnent son parcours footballistique, également marqué par le brassard en sélection et sa participation à la coupe du monde (2006). Affectueusement surnommé Capi ou Chôcobi, l’Ivoirien a souvent été malheureux avec ses équipes respectives (défaites en finales de coupe de l’UEFA, coupe de la ligue, coupe d’Italie et CAN !). Des revers qui ne lui ont laissé aucune aigreur vis-à-vis du football puisqu’il a ouvert un centre de formation pour les jeunes africains avec le souhait à peine voilé "d’emmener des futurs grands joueurs au Red Star" pour faire grandir l’institution et l’homme de pair !
 
Le successeur du grand Cyril est Abdoulaye Meité. Même poste, même talent et mêmes débuts au Red Star. Formé à Saint-Ouen à la fin des années 90, Meité participé à l’épopée en Coupe de la Ligue (en 2000) sous les couleurs audoniennes et lance sa carrière en club mais surtout en sélection. Quarante-neuf capes avec les Elephants, un rôle majeur dans le groupe et trois participations à la CAN, Meité a tout connu avec son pays. Il partage d’ailleurs avec Domoraud une certaine malchance niveau palmarès (finaliste de la coupe de l’UEFA, de la coupe de France et de la CAN.)
 
Un entraîneur en héritage
C’est un Français devenu Ivoirien pour témoigner son amour à un pays qui l’a adopté. Philippe Troussier a acquis la nationalité dans les années 90 après 105 matches d’invincibilité à la tête de l’ASEC Mimosas et trois titres de champion. Après également un an à la tête des Eléphants avec qui il manque de peu la qualification pour le Mondial 1994. Sous le maillot du Red Star, il a été joueur (un peu) en 1977-1978 et entraîneur (un peu plus) entre 1987 et 1989 réussissant à ramener le club audonien en D2 !
 
Invités de prestige
Témoignage de l’amitié forte qui lie la Côte d’Ivoire au Red Star, l’ASEC Mimosas est invité au centenaire du club de Saint-Ouen organisé en 2000 au Stade de France. Lors d’un tournoi triangulaire (Atletic Bilbao et Saint-Etienne aussi invités), les Ivoiriens échouent à rapporter le trophée honorifique mais il montre à l’hexagone certains de ceux qui deviendront des grands talents (Kolo Touré, Dindane, Tiéné, Zokora étaient du voyage). Le Red Star lui se produit en lever de rideau et l’emporte face au Racing.
 
L’avenir leur appartient
L’histoire continue puisqu’ils sont nombreux les jeunes joueurs originaires de Côte d’Ivoire à porter le maillot du Red Star en catégories de jeunes. Sanogo en réserve, Souaré et Konaté en U19 ne sont pas les moins talentueux. Ils ne demandent qu’à marcher sur les traces de leurs glorieux aînés.
 
François-Xavier Valentin



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