P. Cros : « Ne pas se relâcher »

Interview de la semaine : Pierrick Cros, défenseur audonien

Arrivé cet été au Stade Bauer, Pierrick Cros a porté les couleurs d’Uzès Pont du Gard au cours du dernier exercice, le premier en National pour le club gardois. Entretien avec le défenseur central audonien.

Pierrick, vendredi avec la réception d’Uzès, tu retrouves un club que tu connais bien puisque tu as évolué à l’ESUPG la saison dernière. Retrouver son ancien club constitue toujours un moment particulier…
Complètement. Ça fait toujours plaisir de les retrouver, j’ai encore beaucoup d’amis là-bas ! Mais je n’oublie pas le plus important qui est de décrocher la victoire.

Uzès était une étape importante pour toi puisque c’était la première fois que tu quittais ton club formateur, l’AS Saint-Étienne…
Exactement, je sortais de ma ville, de ma région. J’ai découvert un club vraiment familial où j’ai effectué de très belles rencontres. Pour débuter, c’était un très bon club.

Depuis plusieurs matches, l’équipe se montre plus solide à domicile. Une force évidemment pour vous ?
On restait sur des bons matches mais on ne parvenait pas à concrétiser nos occasions. Vendredi dernier on gagne contre Ajaccio, qui est vraiment une très belle équipe du championnat. Même si ça a été dur au début, on a su se reprendre, ne rien lâcher. On avait donc deux matches à domicile en décembre et l’objectif était de prendre le maximum de points, à savoir six. On en est à trois, donc à la moitié du chemin. Il ne faut pas se relâcher car on a battu le leader. Le succès sera validé si on domine également Uzès.

Justement, après la victoire l’ensemble des joueurs et du staff étaient déjà tournés vers Uzès. C’est le moment le plus difficile, enchaîner ?
Dès la fin du match, le coach nous a tout de suite mis en garde. Comme je le disais, la victoire face à Ajaccio ne sert à rien si on ne s’impose pas face à Uzès. On sait à quoi à s’attendre. Surtout que le classement actuel d’Uzès (dix-huitième avec onze points et un match en moins, NDLR) ne reflète pas leur niveau. Ils ont de très bons joueurs et c’est une équipe dangereuse. Uzès arrivera un peu en « bête blessée ». J’étais dans ce cas là l’an passé et je connais cet état d’esprit. Ils ne lâcheront rien et vont tout faire pour remporter la rencontre. À nous de bien prendre en main le match.

Face à Ajaccio, le scénario ressemblait à celui de Dunkerque… On y pense quand on est joueur ?
C’est vrai que c’était pratiquement le même scénario lorsque l’on mène 2-0 et qu’il reste vingt-cinq minutes de jeu. On avait fait une grosse entame de deuxième mi-temps et les Ajacciens ont réagi. Mais comme on avait bien parlé après le nul de Dunkerque (2-2), on su corriger nos erreurs. On est resté bien concentré et finalement on ne s’est jamais affolé après la réduction du score et en fin de match.

Battre une équipe du haut du tableau, peut permettre aux joueurs de prendre confiance ? De servir de déclic psychologique ?
Même avant Ajaccio, on avait réalisé des matches très intéressants, mais on n’avait pas eu la même chance et réussite. Un aspect qui nous a souri et permis de faire la différence face au Gazélec.

Propos recueillis par Loïc Revol
Crédit photo : JB Autissier / Panoramic



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